
La parole vive (entretien)
Dans ce dialogue autour de son oeuvre naissante, Christian Bobin identifiait deux écueils possibles dans la réception de ses livres : les réduire à une philosophie sans intérêt, ou les soupçonner de mièvrerie. Lui revendiquait au contraire la fluidité de l'écriture, celle de la voix, de la pensée qui va et qui peut se perdre, qui peut tutoyer l’idiot du village comme les sommets de l’esprit.