Critique, mars 2021
« La traduction, art de l’intranquillité » : tel est le titre du dossier consacré par la revue à une pratique qui n’a cessé de gagner en légitimité et en prestige. Elle est traitée ici par « le haut », comme traduction des grands textes, littéraires surtout, par des traductrices et traducteurs renommés, et appuyée sur les réflexions d’une théoricienne, Tiphaine Samoyault, sur « l’agonistique du traduire ». En marge du dossier, un article intéressant sur la « postcritique », dont le prophète serait Bruno Latour, contre la « barbarie critique », c’est-à-dire la critique prétendument éclairée, mais par principe malveillante, qui tue l’accès empathique aux œuvres, c’est-à-dire à leurs puissances narrative, esthétique et autre.