Un, deux, trois... soleil. Pourquoi les négociations sur le climat sont mal parties
Pourquoi les négociations sur le climat sont mal parties
Quels que soient les engagements issus des négociations de Copenhague, pris sur le papier, ils seront insuffisants pour éviter un réchauffement maîtrisé. Et ils ne garantissent aucunement des comportements plus vertueux des États, pris dans les logiques de compétition et de rivalité. Comment échapper à cette course au moins-disant et aux ajournements des décisions ?
Une crise peut en cacher deux autres. La crise des prêts subprime a fait l’objet d’une symphonie médiatique autour du risque systémique, risque connu depuis longtemps dans son principe mais que les établissements financiers n’avaient jamais étudié sérieusement malgré leurs moyens considérables. Rapidement, l’opinion publique a été effrayée, les gouvernements ont remis à flot les banques et les principaux foyers ont été éteints. La situation est très différente en ce qui concerne le changement climatique. Voilà plus de vingt ans qu’on connaît les bouleversements qui nous attendent, les scientifiques ont examiné la question sous tous les angles et rien ne se passe. Quant à la crise des ressources et aux limites de la croissance, on connaît son arithmétique s