
Bruno Latour (II). Des outils critiques à revoir
Jean-Louis Fabiani estime que, face à l’irruption de questions nouvelles posées par le développement scientifique et des artefacts, Bruno Latour a raison d’inviter à ne plus fonder notre pratique politique sur les anciennes divisions de l’humanisme. Mais l’ouvrage pèche par la simplification historique qu’il opère sur vingt-cinq siècles, au cours desquels une force de « police épistémologique » se serait employée à faire appliquer la partition platonicienne entre nature et politique.