Le système algérien
Abdelaziz Bouteflika a annoncé qu'il se représenterait pour un quatrième mandat, aux élections du mois d'avril. Cette annonce a provoqué de nombreuses critiques, en Algérie même, et des appels au boycott des élections, plusieurs partis ayant décidé de retirer leurs candidats. Mais le système algérien, comme le décrivait Jean-Pierre Peyroulou en décembre 2011, est solidement verrouillé, et table sur la crainte des Algériens de revivre les horreurs des années 1990. Pourra-t-il néanmoins durer, alors que la situation de l'économie - en dehors de la rente pétrolière - est grave et que le sentiment d'injustice et de mépris croît au sein de la population?