
La guerre de 1870 et la naissance du témoin moderne
Les carnets citoyens de la guerre de 1870, par leur résistance au discours officiel et leur réappropriation de l’écriture historique, attestent de la naissance du témoin moderne. Cette prise de parole personnelle, profondément ancrée dans son présent, préfigure la fonction politique que prend le témoignage aujourd’hui.
De nos jours, on filme comme on regarde. Personne n’imagine se séparer du téléphone pour partager les images sur les réseaux. Cette systématisation de la pratique ne renvoie plus seulement à un rituel ou à un conformisme culturel. Capter les événements pour les garder en mémoire numérique, échanger des instantanés subjectifs est également devenu un acte politique et civique à part entière. Cet activisme de l’observateur vise à consolider la construction de sa communauté. S’il ne fait plus de doute que le témoignage est un gage d’émancipation et de liberté, sans ignorer ses dérives et ses détournements possibles, on comprend l’importance du lien entre l’observation du fait et sa conservation, entre la chose vue et l’intégrité de son support. À Paris en 1870, sans autre moyen que leurs carnets et leur mémoire oculaire, des citoyens plongés dans la guerre avec la Prusse vont collecter et rassembler ce à quoi ils assistent. Au cours d’un siège complet de quatre mois, ils annotent, courent les lieux, s’associent aux événements comme aux hommes. À la manière des peintres d’alors qui traduisent leurs impressions en direct sur la toile, des femmes et des hommes se mettent à témoigner spontanément en rappelant les faits rencontrés. Il y a dans ces écrits aux formes empruntées au diarisme l’expression d’une enquête personnelle motivée non par un besoin d’exposition de soi mais par un besoin d’aller à la rencontre des hommes, comme en écho d’une recherche de citoyenneté. Ce besoin de rapprochement et d’engagement rappelle la motivation de ceux qui, de nos jours, captent des images, pour faire valoir le droit et la justice et entrer ainsi dans l’aire politique.
Une première communauté de témoins
Si le Second Empire engage la France dans la guerre, sa chute après Sedan jette à leur tour les républicains dans la tourmente. Mais cette guerre, perdue d’avance, semble occulter d’autres réalités plus discrètes et pourtant profondément modernes. Les carnets de guerre qui fleurissent aux premiers mois suivant l’armistice (28 janvier 1871) chez les libraires parisiens sont de celles-là. Ce sont plusieurs centaines d’écrits qui, sur une décennie, vont sous forme de journaux quotidiens et de souvenirs personnels s’accumuler pour constituer un véritable genre éditorial1. Avec l’avènement de la République (4 septembre 1870) et au fil des revers militaires, le citoyen assiégé ressent un besoin d’expression et de compréhension, pour se situer au sein de la communauté. Le projet n’est pas seulement cathartique. On s’essaye à écrire le monde et la réalité perçue. Pour cela, on se pose soi-même au centre de l’écrit, et ce faisant on se projette comme témoin sur le terrain de l’histoire.
En juillet 1871, Théodore de Banville publie les séries d’odes qu’il a composées comme des reportages hebdomadaires au cours du siège de Paris. Il fait précéder l’édition de ce commentaire : « Nous avons vu distinctement agir et se déployer l’Histoire, comme on voit à l’œil nu marcher les aiguilles d’une horloge sur un cadran gigantesque2 ! » Le normalien Francisque Sarcey, qui n’a rien d’un exalté, fait l’aveu à son tour de cette conviction commune et note avec un empressement mêlé d’ivresse : « On sent comme un mystérieux plaisir à être témoin d’événements si prodigieux qu’aucun siècle n’en aura vu de pareils, et à pouvoir dire qu’on y a contribué pour sa faible part ! On fait de l’histoire et de la grande, et c’est une jouissance qui n’est pas commune3. »
L’irruption de l’histoire dans le quotidien
Par son volume et par sa convergence morphologique, cette textualité de guerre éclaire sur un nouveau témoin qui dit toute sa détestation du conflit et son goût pour l’histoire. À la rupture des habitudes et des normes s’ajoute chez lui l’inquiétude d’une défaite imminente. La vie manque à chaque assiégé, il n’est qu’une particule impuissante propulsée dans un conflit stérile qu’il n’explique pas. L’écriture lui fournit une prise et une stabilité, aussi cherche-t-il à restituer les événements réels au plus près. Par son action de captation du présent et d’inscription de la sphère publique dans le domaine de la note personnelle, il contribue à orienter les faits et se présente comme une voix de résistance au discours officiel.
Car l’investissement du champ historique n’est pas anodin, il a cristallisé au cours du siècle écoulé les luttes politiques entre les divers héritiers de la Révolution et les partisans des régimes monarchiques. Le modèle historiographique n’est d’ailleurs pas sans variation. Usine de refabrication d’images, de restauration et de transfiguration, l’histoire autorise, de l’aveu même de François Guizot, cent façons de la considérer, cent autres de l’écrire4. Cela laisserait croire que les circonstances guident le discours historiographique et l’orientent, captif d’un déterminisme du milieu, de l’ici et du maintenant.
Les carnets de guerre constituent une sorte de tribune à l’intention des contemporains. Bien que leur caractère personnel dessine une mosaïque souvent lacunaire des événements, ils institutionnalisent la catégorie du témoin moderne, observateur et chroniqueur des faits de son temps. Cette ambition testimoniale peut ressembler à une accaparation mémorielle. En proclamant sa légitimité, elle semble interpeller les experts. Le débat va enfler au fil des décennies pour culminer au cours de la Grande Guerre avec les innombrables publications d’écrits personnels et les premières thèses de Jean Norton Cru. Charles Péguy, qui anime la dispute à plusieurs reprises, reproche ainsi en 1906 à une faction d’historiens d’avoir coupé tout « contact permanent avec les réalités de la vie5 ». Et souhaitant étayer sa démonstration, il conclut par une boutade : « Comme si l’ignorance du présent était une condition indispensable pour accéder à la connaissance du passé6. »
Travail de déconstruction, l’historiographie se veut découplée du présent et des affects des hommes. Au contraire, le citoyen de 1870 se proclame expérimentateur et témoin privilégié de son propre monde. Le présent apparaît alors comme une ligne de clivage intransgressible. Il est une temporalité taboue pour les uns, une temporalité exclusive pour les autres, il sépare la science de la vie, oppose la prospective épistémologique et l’expérience citoyenne et politique. Deux manières ennemies de pratiquer l’histoire émergent. Professionnels (souvent accordés aux dogmes positivistes7) et témoins bénévoles (souvent ignorant des problèmes de méthode) entrent en lice.
L’historien Gabriel Monod affirme la nécessité épistémologique de cloisonnement entre les temporalités, sans laquelle il n’y a point de science vraie : « Il fallait, en effet, pour que le sens historique pût se développer, que le passé apparût bien nettement distinct du présent, qu’on pût l’étudier d’un point de vue objectif et comme à distance8. » Si l’histoire instruit sur le présent, il est vrai également que l’accélération scientifique et industrielle et la masse des données accumulées subvertissent les principes, comme le reconnaîtront plus tard en 1898 Charles-Victor Langlois et Charles Seignobos : « L’histoire fait comprendre le présent, en tant qu’elle explique les origines de l’état de choses actuel. […] L’évolution des sociétés civilisées s’est accélérée à tel point depuis cent ans, que, pour l’intelligence de leur forme actuelle, l’histoire de ces cent ans importe plus que celle des dix siècles antérieurs. Comme explication du présent, l’histoire se réduirait presque à l’étude de la période contemporaine9. »
Le citoyen exige désormais sa propre histoire, un recentrement sur le sujet moderne qu’il incarne.
La science historique subit par l’accélération des transformations un écrasement des échelles et un resserrement des temporalités, court-circuitant le temps long. La déconnexion de l’histoire à l’action présente laisse donc une porte ouverte. Le citoyen, à la fois urbain et cosmopolite, exige désormais sa propre histoire, un recentrement sur le sujet moderne qu’il incarne, pratiquant une révolution de la périphérie qui relègue à l’oubli les grands hommes10. L’annotation des faits surgis au coin des rues sans médiation fixe la réalité dans ses détails chronologiques. Jacques-Henry Paradis résume dans son journal la conviction générale : « Celui qui a été présent et acteur de ce grand drame retrouvera ici l’histoire, pour ainsi dire, de chaque heure11. » L’annotation permet à l’auteur d’approcher une histoire inscrite dans une temporalité rythmée par la conscience, faite d’instantanéité, de séquences courtes, d’épisodes fragmentaires. La conception de l’histoire s’ajuste aux normes du carnet, à sa forme datée, à sa perception détaillée et subjective, constituant ce collage de divers états de conscience. En associant une écriture expérimentale, hybride et subjective à une histoire collective, le témoin impose sa propre temporalité, au risque d’accélérer le cours langoureux de l’histoire et d’en détourner le flux à son avantage.
Une histoire sous influence
La question du présent n’est pas l’unique objet de clivage. L’impression croissante que le pouvoir en place dissimule une part de la vérité pousse à interroger l’authenticité des documents officiels qu’il produit. La chute de Napoléon III provoque d’abord un choc collectif. La nature impavide du pouvoir, sa solidité, ce qui semblait destiné à un règne dynastique, est anéanti avec la cavalerie lourde à Reichshoffen. L’homme, son régime, ses figures tutélaires, ses traces disparaissent du spectre visible. La radicalité du renversement crée une vacance de l’autorité et de l’ordre qu’elle réglait. Au milieu de cette incertitude, la proclamation de la République entraîne un déplacement du pouvoir qui prend de court ses propres partisans. C’est dans ces circonstances, au milieu de la crise et de l’affolement général, qu’un basculement du point focal va s’effectuer au profit du simple témoin.
Si le Second Empire est pourvoyeur d’une vérité contestée, le nouveau pouvoir se montre à son tour négligent. L’inspecteur principal aux Chemins de fer et attaché aux Affaires internationales Filippi note à cet égard : « les documents officiels français n’ont guère apporté la lumière à notre pays ; trop souvent ils ont caché ou altéré la vérité12 ». La suspicion jetée sur les documents officiels fournit une raison très convaincante pour valoriser son propre travail d’investigation et d’enregistrement des faits. Cherchant à justifier son entreprise de recensement, le bibliographe et journaliste Firmin Maillard invoque l’impartialité et le désintéressement de sa démarche : « [J]’ai la conscience que plus tard celui qui entreprendra sérieusement d’écrire l’histoire des temps troublés dans lesquels nous vivons, pourra puiser sans crainte dans mes ouvrages, pour lesquels je n’ai recherché ni le bruit ni la réclame, et qui, à défaut d’autre mérite, ont celui d’être l’œuvre d’un honnête homme, qui n’appartient ni au clergé, ni à la magistrature, ni à l’armée, et qui a la chance, à une époque où tout le monde est quelque chose, de n’être absolument rien13. »
Le bibliographe dénonce les errances du discours officiel tenu par les piliers de l’État. La fiabilité des sources primaires est entamée. La grande presse est elle-même l’objet d’une suspicion, soit pour sa complaisance gouvernementale, soit pour ses propres affabulations. La publication des papiers et des correspondances de la famille impériale retrouvés au Louvre après sa fuite illustre le rôle de la presse et révèle la face cachée de l’histoire, à mille lieues des images flatteuses et des figures honorables destinées aux histoires publiques de l’Empire. Hermione Quinet, l’épouse de l’écrivain et homme politique, évoque à plusieurs reprises l’effet d’éclairage que procure la lecture de ces papiers secrets dont l’édition s’étale sur une vingtaine de livraisons tout au long du conflit : « – Exagération ! […] disait-on. Aujourd’hui, chaque Français tient en main la preuve officielle des déprédations de ce régime odieux. Chaque membre de cette famille absorbait à lui seul plusieurs millions par an14. »
Les preuves de cette falsification étant fournies par des écrits personnels, le travail et la valeur des carnets s’en trouvent d’autant accrédités. Dans ce contexte de méfiance, rappelons également que la France en pleine désagrégation se trouve divisée en trois territorialités : libre, assiégée et occupée. À ce titre, le carnet de guerre constitue une tentative autant de reconstruction que de réappropriation des instruments de production de l’histoire.
Humanisme de l’histoire
Objet perturbateur, subjectif, partiel, difficile à classer, à vérifier, à dater15, le carnet apparaît comme l’antithèse d’une pièce officielle dûment estampillée. Cependant, en produisant ses propres enregistrements, le témoin s’avère, en dépit de la relativité de sa perception, en charge de la mémoire collective et transmet son propre idéal. Il établit sa réalité, avec ses dates, son calendrier, ses célébrations, une chronologie qui doit constituer le socle d’une reconstruction nationale. Dans l’esprit de ces auteurs, il ne s’agit pas de se substituer aux historiens, ni de restreindre leur champ d’expertise. Le but est de faire entendre une voix dépourvue de neutralité et tout emplie d’humanité. Ce projet n’est d’ailleurs pas si éloigné des principes revendiqués par les historiens au sortir de la guerre. Leur histoire sert la cause de la justice et des hommes, ce que réclamera Jules Michelet en 1873, dans sa première préface pour l’Histoire du xixe siècle. Le plan idéal suivi par Gabriel Monod dans son projet scientifique est également proche puisqu’il consiste à « chercher dans l’histoire l’homme même, son apparence extérieure comme sa vie intime, les lois qui ont déterminé le développement de ses idées et de ses sentiments. […] Cette investigation commence seulement. Tous ceux qui s’y livrent sont solidaires les uns des autres ; ils travaillent à la même œuvre, exécutent des parties diverses du même plan, tendent au même but16 ». L’idéal visé dans le premier numéro de la Revue historique possède cet humanisme nouveau qui met en avant la solidarité, la réciprocité, l’interdépendance dans l’accomplissement de l’œuvre. La méthode de mise en commun devient primordiale. Comme le témoin, il démontre son intention de participer à la réorganisation de l’ordre social en ruine et traduit le besoin de renouvellement des relations au sein de la société17.
Le phénomène des carnets de guerre fonctionne comme une réponse aux interrogations et aux problématiques de son temps. La guerre a ulcéré les sujets de mécontentement18 et les désillusions. L’individu aspire à combler son besoin de consistance et de considération. Acteur de cette vaste entreprise internationale et urbaine que représente le Paris du xixe siècle19, propagateur et vulgarisateur d’une science sociale et civile qui s’invente, l’assiégé élabore désormais son identité dans le creuset de la société en guerre. Investi d’un devoir d’exemplarité civique, il est un frère du témoin actuel. Sous l’anodin de sa prise de notes, il jette les bases d’une histoire moderne, attentive aux bruissements des hommes autant qu’aux cataclysmes qui les emportent. L’homme de 1870 s’affranchit des contraintes pesant sur l’expression publique, suffisamment mature cette fois pour ne plus être dessaisi des fruits de ses sacrifices comme en 1830 et en 1848.
- 1.Arthur Rimbaud désigne le phénomène en ces termes : « chaque libraire [a] son Siège, son Journal de Siège » (Lettre à Paul Demeny du 17 avril 1871, œuvres complètes, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1972, p. 247).
- 2.Théodore de Banville, Idylles prussiennes, Paris, Lemerre, 1871, p. II.
- 3.Francisque Sarcey, Le Siège de Paris. Impressions et souvenirs, Paris, Lemerre, 1871, p. 105.
- 4.François Guizot, Lettre du 8 septembre 1824, dans Prosper de Barante, Souvenirs, vol. III, Paris, Calmann-Lévy, 1893, p. 219.
- 5.Charles Péguy, « De la situation faite à l’histoire et à la sociologie dans les temps modernes » [1906], Paris, Cahiers de la Quinzaine, p. 16. Charles Péguy déclare encore : « moi l’histoire, je n’ai pas toujours été cette vieille demoiselle sténographe qui prend des copies, qui fait toute la journée des fiches et des renseignements et qui les met dans des boîtes » (Clio. Dialogue de l’histoire et de l’âme païenne [1913]). Voir également l’article de François Bédarida, « Histoire et mémoire chez Péguy », Vingtième Siècle, no 73, janvier 2002, p. 101-110.
- 6.C. Péguy, De la situation faite à l’histoire et à la sociologie dans les temps modernes, op. cit., p. 17.
- 7.Voir Charles-Olivier Carbonell, « L’histoire dite positiviste en France », Romantisme, no 21-22, 1978, p. 173-185.
- 8.Gabriel Monod, « Du progrès des études historiques en France depuis le xvie siècle », Revue historique, t. I, janvier à juin 1876, p. 8.
- 9.Charles-Victor Langlois et Charles Seignobos, Introduction aux études historiques [1898], Lyon, ENS éditions, 2014, p. 161.
- 10.Ceux qui devaient accomplir les desseins généraux de l’histoire universelle ; voir Georg Wilhelm Friedrich Hegel, « L’Histoire philosophique (deuxième ébauche) » [1830], dans La Raison dans l’Histoire, trad. Kostas Papaioannou, Paris, Plon, 1965, p. 123.
- 11.Anonyme (Jacques-Henry Paradis), Journal du siège par un bourgeois de Paris, Paris, Dentu, 1872, p. VII-VIII.
- 12.W. Filippi, La Guerre de 1870-1871. Documents officiels allemands, collection des dépêches télégraphiques, Paris, Lachaud, 1871, p. 5.
- 13.Firmin Maillard, Les Publications de la rue pendant le siège et la Commune. Satires, canards, complaintes, chansons, placards et pamphlets. Bibliographie pittoresque et anecdotique, Paris, A. Aubry, 1874, p. XII.
- 14.Hermione Quinet, Paris. Journal du siège, Paris, Dentu, 1873, p. 97.
- 15.« Un document (à plus forte raison l’œuvre d’un auteur) ne forme pas un bloc ; il se compose d’un très grand nombre d’affirmations indépendantes, dont chacune peut être mensongère ou fausse tandis que les autres sont sincères ou exactes (et inversement), puisque chacune est le produit d’une opération qui peut avoir été incorrecte tandis que les autres étaient correctes. Il ne suffit donc pas d’examiner en bloc tout un document, il faut examiner séparément chacune des affirmations qu’il contient ; la critique ne peut se faire que par une analyse. » C.-V. Langlois et C. Seignobos, Introduction aux études historiques, op. cit., p. 90.
- 16.G. Monod, « Du progrès des études historiques en France depuis le xvie siècle », art. cité.
- 17.En humaniste, Monod écrivait à propos de sa revue : « Elle n’a pas été fondée simplement en vue de la recherche désintéressée et scientifique, mais pour la défense de certaines idées » puisque l’histoire doit travailler « au progrès du genre humain », ibid., p. 36, 38.
- 18.« La France contient […] trente-six millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement », Henri Rochefort, La Lanterne, 30 mai 1868.
- 19.Voir Walter Benjamin, Paris, capitale du xixe siècle. Le livre des passages [1934], trad. par Jean Lacoste, Paris, Éditions du Cerf, 1989.