Une hégémonie maintenue sur la droite ?
La victoire présidentielle de Nicolas Sarkozy venait d’abord de sa capacité à unifier toutes les droites. Pourra-t-il maintenir cette unité tout au long du quinquennat ? Les tiraillements se multiplient dans sa majorité. Son Premier ministre tirera-t-il parti de sa popularité ? Les autres ambitions qui s’affirment pourront-elles trouver un espace politique pour se développer ?
Entre les deux élections entourant la date de son mi-mandat la situation de Nicolas Sarkozy semble avoir radicalement changé. Les européennes avaient offert un bon résultat à l’Ump, rare pour tout parti au pouvoir. Une lourde défaite, voire une déroute, s’annonce pour les régionales. Le baromètre Ipsos-Le Point confirme le lien entre ces conjonctures électorales et la cote du Président. En juin 2009, les bonnes opinions étaient revenues à trois petits points des mauvaises ; dès octobre, elles retombaient à 10 points dessous pour atteindre 21 points d’écart en novembre. Ce décrochage a un nom, ou plutôt un prénom : Jean [Sarkozy].
Un climat dégradé à droite
Mais l’épisode ravageur de la candidature