Sculptures minimalistes de Richard Serra au Grand Palais et à l’entrée des Tuileries. Des conservateurs en mal de site ?
Controverse
Sculptures minimalistes de Richard Serra au Grand Palais et à l’entrée des Tuileries
Des conservateurs en mal de site ?
Depuis l’an dernier, l’idée est venue à l’un de nos conservateurs nationaux, Alfred Pacquement semble-t-il, d’occuper l’espace libre du Grand Palais, ce magnifique volume industriel où la pierre et le fer s’allient avec le verre pour accueillir la lumière, en faisant appel à des artistes reconnus dans le cadre d’expositions nommées « Monumenta ». L’an dernier, Anselm Kieffer avait réussi à « investir » cet espace vertigineux avec, dans la verrière, un lac de montagne retourné. Et Christian Boltanski s’y risquera l’an prochain.
Cette année, on a fait appel au sculpteur minimaliste Richard Serra dont le travail est lié à la production de plaques en acier destinées à occuper un espace donné. Mais peut-on trouver une place pour ces matières si facilement dans la nef vertigineuse du Grand Palais ? Serra a pris le parti d’ériger des plaques à la verticale et de faire en sorte qu’on les parcourt horizontalement. C’est pourquoi l’exposition a comme titre « Promenade ». Celle-ci consiste donc à longer