
Il était une fois le travail social. Dans la revue Esprit
Dans « Pourquoi le travail social ? », publié en 1972, la revue Esprit dénonçait un contrôle exercé sur les classes populaires. En 1998, au contraire, le dossier « À quoi sert le travail social ? » voyait dans la profession une tentative de réparation, souvent inefficace, du lien social. Peut-on désormais envisager le soin comme une alternative à la production ?
À un certain moment, le travail social s’est mis à exister comme une structure fondamentale de nos sociétés. Au point que nous avons du mal à imaginer que nous pourrions aujourd’hui nous en passer. Et pourtant, le travail social est d’invention récente. Il est même possible de le dater, tant il est apparu comme une technologie à même de résoudre les éléments les plus urgents de la question sociale1. Ainsi, le travail social n’aura pas toujours existé. Les premiers travailleurs sociaux sont des femmes : le métier d’assistante sociale est créé en 1938, dans l’ombre du catholicisme social dont il s’émancipe. Sous Vichy, il pénètre tous les secteurs (ruraux, hospitaliers, militaires…). Une loi de 1936 introduit des instituteurs au sein des maisons de redressement ; l’idée d’éducateur spécialisé est entérinée par le décret du 10 avril 1945. C’est cependant seulement dans les années 1960 que les différents métiers du social sont institués et qu’avec eux s’impose l’idée du travail social. En moins de trente ans, un pli interne à nos sociétés se forme, au point qu’il semble impossible de l’effacer2.
Archéologie du travail social
L’archéologie du travail social est rapidement documentée par la revue Esprit, qui lui consacre en avril-mai 1972 un numéro double intitulé « Pourquoi le travail social ? » et dans lequel l’étonnement est total. On y relève d’emblée que le nombre de travailleurs sociaux a doublé en quelques années, passant de 35 000 à 70 000. Quel est donc ce travail que l’on appelle « social » ? En quel sens le social est-il au travail ? L’irruption de l’expression s’avère indissociable de la longue promotion du terme même de « social », que l’histoire de la sociologie n’a cessé de consacrer depuis Auguste Comte. Mais là où le « social » de la sociologie acquérait une autonomie et une consistance intrinsèque et creusait les conditions de son antériorité sur toute détermination individuelle, la précédant toujours de l’épaisseur impersonnelle des rapports sociaux, le travail social rappelle que le « social » ne va pas de soi et que cette antériorité de la société sur les individus est peut-être chimérique si l’on ne prend pas en considération les individus malmenés par le « social » et qui, dès lors, se présentent comme un danger pour lui. Sans doute, cette idée d’une médecine du social était implicitement présente dans la sociologie des rapports sociaux. Dès l’étonnement positiviste de Comte, la loi des trois états fait signe vers la nécessité d’accomplir la société positiviste et le philosophe tend à se présenter comme le médecin du corps social. Seulement, il y a loin entre ce projet sociologique d’une médecine philosophique du corps social et l’action thérapeutique au quotidien de réparation du social que vient incarner, parfois à ses dépens, le travailleur social.
L’enquête à laquelle s’attelle la revue Esprit pour ce dossier de 1972, sous la forme d’un questionnaire envoyé à plus de deux cents travailleurs sociaux, fait apparaître un « malaise » congénital dans le travail social. Celui-ci est écartelé entre plusieurs significations qui sont d’emblée contenues dans la première de couverture de la revue sous la forme d’une interpellation : « Souhaitez-vous être animés socio-culturellement, assistés socialement, éduqués spécialement, conseillés conjugalement ? Vos enfants sont-ils vaccinés ? Votre budget est-il rationnel ? Êtes-vous autonomes ? Les travailleurs sociaux ont ainsi mission de vous prendre en charge. » Sous ce flux de questions, un étonnement se relève concernant le périmètre du travail social. Le fil directeur du dossier porte sur l’inadaptation, présumée ou réelle, des individus à la société. C’est elle que repère et soigne le travail social : « Par travail social, nous entendons d’abord toute action organisée qui vise à réduire une inadaptation quelconque ou qui est préventive de l’inadaptation d’un individu ou d’un groupe3. »
Dans une table ronde interne à ce dossier, mêlant notamment Michel Foucault, Jacques Donzelot, Philippe Meyer, Paul Virilio et Jean-Marie Domenach, l’impératif ré-adaptatif du travail social est posé au regard de l’existence des indésirables : que faisons-nous d’eux ? Foucault s’étonne que les sociétés capitalistes ne soient pas parvenues à résoudre le problème des surnuméraires par la pratique de l’enfermement : « Si on classait les sociétés selon la manière dont elles se débarrassent non pas de leurs morts mais de leurs vivants, on aurait une classification en sociétés massacrantes ou sociétés à meurtre rituel, sociétés à exil, sociétés à réparation, sociétés à enfermement… Que la société capitaliste soit une société à enfermement, je crois que c’est un constat que l’on a vraiment du mal à expliquer… Tout cela est inscrit dans la pratique même de l’enfermement4. » S’il y a du travail social, c’est qu’enfermer, qui s’était avéré nécessaire dans l’ordre capitalistique, n’a pas réussi à tenir toutes ses promesses. Les marginaux d’aujourd’hui, qui vivent à l’air libre, sont la population cible du travail social. Ce dernier acquiert la fonction de contrôle social hors enfermement ; il est une façon de réguler un danger social toujours permanent. « Ce dont le capitalisme a peur, à tort ou à raison, depuis 89, depuis 48, depuis 70, c’est de la sédition, de l’émeute, les gars qui descendent dans la rue avec leurs couteaux et leurs fusils, qui sont prêts à l’action directe et violente. La bourgeoisie a été hantée par cette vision et elle veut signifier au prolétariat que ceci n’est plus possible : “Ces gens qui sont prêts à servir de fer de lance à vos séditions, il n’est pas possible, dans votre propre intérêt, que vous fassiez alliance avec eux5.” » La question qui agite la table ronde est ainsi : le travail social est-il une prison à ciel ouvert ? Un art de ne pas enfermer, mais de contrôler et de veiller à ce que les indésirables ne soient pas un danger pour la société ? Le travail social est-il là pour remettre les individus dans la norme ou peut-il, le cas échéant, introduire plus de plasticité ? En 1972, la question de la nécessité vitale de la réinvention de la société, posée par Mai 68, est brutalement remplacée par celle de la réparation : les travailleurs sociaux sont emportés dans la spirale de la rustine.
L’enquête d’Esprit participe cependant aussi de la volonté de faire parler directement les personnes concernées, à l’instar de la création du Groupe d’information sur les prisons en 1971, précisément par Michel Foucault et Jean-Marie Domenach. L’idée est de faire parler les personnes qui n’ont pas voix au chapitre. Entre l’asile et la prison surgit la nécessité de réadapter des individus malmenés par les normes, dans un contexte capitalistique où l’enjeu est de s’assurer que toutes les vies sont productives. Il s’agit de remettre des individus dans le milieu social qui les a malmenés.
Progressivement, naît l’idée que le travail social doit faire exister le social indépendamment de l’économique : « Entre la production et la population, un fossé se creuse, un nouveau terrain de débat et de conflit apparaît, l’issue peut être aussi bien plus de contrôle que plus d’autonomie6. » Comment faire exister la société indépendamment de l’économie ? Si la société est emportée par l’économie, elle existe par la pression du travail, mais si ce n’est plus le cas, il se crée de plus en plus d’individus qui ne sont plus tenus par la société car ils ne sont plus cadrés par l’économique7. La réflexion sur le travail social s’avère indissociable d’une réflexion sur le mode d’existence de la société : la réparer ou l’animer. C’est le début d’une réflexion sur la manière d’animer les quartiers, les banlieues, les grands ensembles urbains. Le travailleur social est soit un assistant, soit un animateur.
Dans ce contexte, le travail social est-il au service de l’autonomie de l’individu ou bien une prothèse supplémentaire, qui vient rendre l’individu dépendant de ce travail social ? Paul Virilio remarque : « Nous ne pouvons plus nous animer et nous créer nous-mêmes… On fait comme si la société ne se créait pas, était traitée de l’extérieur8. » Le social peut-il s’auto-instituer sans une médecine du corps social ? Le soupçon est porté sur le fait que le travail social est une orthopédie du corps social, une remise dans la norme, une façon d’écarter une créativité interne qui serait celle de ses individus. On peut ici penser à « l’institution imaginaire de la société » de Castoriadis9. On est dans une société où les rapports de pouvoir sont partout, société disciplinaire où il s’agit de surveiller et de corriger, de punir ou de pédagogiser. Dans ce contexte, les travailleurs sociaux sont soupçonnés d’exercer une fonction para-policière de surveillance du corps social. C’est le premier moment, dans l’histoire du traitement social, où la question de l’intervention sociale est doublée d’un soupçon sur sa possible mise au service d’un appareil disciplinaire.
Le fil rouge de l’entretien est cette relation instable entre le judiciaire et la clinique : faut-il situer le travail social comme un complément de l’ordre judiciaire ou voir en lui l’émergence d’une fonction psy ? Foucault dira plus tard que la fonction psy a tout envahi, comme si, pour appliquer l’ordre judiciaire, il fallait doubler l’enfermement d’une justification psychologique10. On a l’impression, à lire la table ronde, que cette question de la justification psychologique est devenue centrale pour les individus malmenés dans le travail.
Refaire société ?
En 1998, le monde et la représentation du travail social ont changé. Sous l’instigation du sociologue Jacques Donzelot, la revue Esprit consacre un second dossier au travail social sous le titre : « À quoi sert le travail social ? » L’interrogation porte désormais sur la fonction du travail social à l’âge de la précarité, du chômage et de l’insertion.
Dans l’article d’ouverture, intitulé « 1972-1988 : les nouvelles donnes du social », Jacques Donzelot et Joël Roman expliquent que les mutations du travail social sont liées aux transformations profondes de la société. La rédaction de ce dossier se veut un adieu aux dénonciations d’un capitalisme agressif, insérant les travailleurs sociaux comme ses agents zélés pour maintenir à flot les classes populaires et éviter qu’elles ne deviennent dangereuses : « Le travail social se trouvait alors critiqué comme appelé à servir de nouvelles formes de contrôle social plus sophistiquées que celles, policières ou paternalistes, qui avaient cours au siècle précédent11. » Cette critique de la critique du travail social est certainement à inscrire, dans l’histoire de la revue Esprit, comme un moment de problématisation de ce que « faire société » signifie. On y reconnaîtra, pour les uns, l’émergence utopique d’un modèle libéral, pour les autres, la rémanence d’un effacement de la domination capitaliste. Mais l’essentiel, dans le cas présent, est qu’en tournant le dos à une telle critique, les auteurs entendent montrer que la fonction du travailleur social a radicalement changé. Là où sa misère et sa grandeur provenaient, dans les années 1970, de sa double (in)capacité à déborder les frontières du normal et de l’anormal en essayant d’endiguer la violence de l’ordre social, quitte à le reproduire, il est désormais soupçonné de ne servir à rien. Là où son héroïsme pouvait être lié à son rôle de perturbateur de l’ordre social, même s’il s’y insérait à ses dépens, il est désormais vécu comme un administrateur des aides sociales, qui inscrit leurs bénéficiaires dans des catégories administratives toujours plus fines. Le travailleur social cesse d’être un militant du social désireux, en période de croissance, d’assouplir la norme en direction de la marge, en offrant « un répit à ceux que rebutait l’ordre du travail12 ». Il est désormais, en période de précarité et de chômage, un technicien des surfaces du social, qui vérifie la bonne distribution des aides sociales, quitte à paraître un contrôleur tatillon aux yeux de celles et de ceux qu’il assiste.
Ce nouveau « malaise » correspond à une pluralisation des métiers du social, qui semblent essaimer partout où il est question de la nécessité d’insérer des populations malmenées par les normes dans les lieux du social : travail, quartiers, banlieues. La crise du travail social est donc associée à l’émergence d’un nouveau sens du social, comme cette forme de vie indispensable à la société des individus. Dans ce contexte, les mots d’insertion et d’intégration acquièrent une portée renouvelée par le drame du travail, qui touche toujours plus de personnes et dont l’inégale distribution précipite de façon durable un nombre considérable de personnes dans le chômage. Le travail social est à la fois mis en crise par les nouveaux métiers du social et, en même temps, se laisse redéfinir partiellement par eux : il s’agit moins de desserrer l’ordre social pour permettre aux individus qui veulent y échapper de vivre une vie à la marge que de réinsérer tous les individus troublés par l’ordre social en veillant à ce que leur intégration rende à nouveau possible le « contrat social ».
En 1972, c’est le travail social que l’on interroge, alors qu’en 1988, c’est la fonction du travailleur social. Les travailleurs sociaux sont moins les garants des parcours individuels malmenés par les normes que des techniciens qui veillent à la qualité de l’insertion des minorités instables : « Leur mission est devenue l’apanage de ceux qui arrivent à faire tenir ensemble les fragments épars du tissu social, à le rapiécer avec les ressources de l’écoute, la force du verbe et l’astuce de micro-initiatives13. » Aux yeux des deux auteurs, un changement de paradigme s’accomplit. La société existait comme un bloc compact et dominateur dans les années 1970 ; traversée par la violence du capitalisme, elle pouvait sembler toujours plus arrogante et totale. La voilà soudainement fragile au point que son mode d’existence n’est plus du tout assuré. Dans cette perspective, le travailleur social, par-delà ses cibles habituelles, a vocation à refaire société : « Le problème de ces nouveaux professionnels n’est plus de dénoncer la société mais de la produire14. »
Émerge alors, dans la pratique, une nouvelle problématique, qui est moins la dénonciation du contrôle social que celle de son inadaptation. En effet, le contrôle social est de plus en plus inopérant pour réduire les poches de social disloqué, notamment les précaires et les chômeurs. Revenant sur l’histoire du terme « social », les deux auteurs soulignent qu’il a été, dès la fin du xixe siècle, un « principe correcteur de l’économique15 » et a permis d’assurer la victoire de la démocratie contre les désordres économiques engendrés par le capitalisme. Cette idée que le social est une protection n’a cessé de buter sur l’engendrement massif d’asociaux, rejetés toujours plus violemment par l’ordre social et regroupés dans de vastes zones urbaines. L’exclusion systémique d’une partie grandissante de la population par la production a alors sonné le glas de la fonction protectrice du social, au point que c’est désormais la qualité même du social, sa capacité à faire système et monde commun, qui est en cause.
Le travailleur social était l’homme des asociaux ; il est devenu le réparateur du social.
Le résultat de ces métamorphoses successives du social est l’euphémisation toujours plus grande du terme de social, dont l’article porte la trace et qu’il revendique sous l’expression de « lien social ». Que les rapports sociaux, avec leur dimension d’antagonisme de classe, soient devenus des « liens sociaux » laisse songeur si l’on pense à l’histoire de l’épistémologie du social, qui en rend possibles les diverses formulations dans une théorisation générale de la société toujours plus attentive aux trajectoires et parcours des individus, au détriment des structures sociales. Si le social n’est plus que du lien, sans doute faut-il s’assurer qu’il ne soit pas trop abîmé par ceux qui pourraient le compromettre. C’est ainsi que le travailleur social devient le technicien qui veille à la qualité de ce lien. Il était l’homme des asociaux ; il est devenu le réparateur du social.
Vers une société du soin
Sans doute vivons-nous un troisième moment de problématisation du social. Là où le social était structure de domination ou lien social, le voici désormais repensé en fonction de la partition production/soin. Si l’on voulait esquisser une histoire du travail social, il faudrait s’interroger non seulement sur le deuxième moment du chômage et de l’exclusion dans les années 1980, mais aussi sur l’émergence d’un troisième moment, caractérisé par une remise en question sans précédent du terme de social, accusé de compromettre tous les écosystèmes de vie dans la perspective de l’anthropocène. Aujourd’hui, la crise désigne non seulement la crise sociale, mais aussi la crise environnementale et sanitaire. La fonction du soin est repensée à partir de la nature vulnérable et de l’individu dépendant : il ne s’agit plus de promouvoir l’individu souverain, mais de reconnaître ses fragilités. Nous n’existons que par les relations de soin, qui peuvent certes se transformer en relations de violence, quand elles sont absentes ou mal pratiquées, mais dont la valeur est désormais centrale. L’émergence d’une « société du care », plutôt que d’une « société du risque16 », appelle un renversement sans équivalent, dont nous avons éprouvé la nécessité durant les périodes de confinement, mais qui s’estompe déjà. Il n’empêche : la valeur du care redéfinit structurellement les contours du travail social17.
Cette transformation s’accompagne d’une crise inédite du « social » lui-même. Ce dernier est vidé de toute sa consistance ontologique par le fait qu’il est accusé de précipiter les hommes dans l’anthropocène. À cette crise durable du social s’ajoute une crise du sujet social. De plus en plus nombreux, les asociaux d’aujourd’hui ne sont plus tenus, ni par les frontières des souverainetés nationales, ni par l’impératif de la mise au travail. Ce sont les migrants, privés de nation, demandeurs de refuge, que l’on essaie de rendre invisibles et pour qui se reconstituent des archipels carcéraux. Mais ce sont presque tous les individus qui fuient, depuis la crise, l’obligation de revenir au travail et essaient de contourner cet impératif. Peut-être est-ce là la grande panique qui se profile : tout le monde est potentiellement un asocial ou un antisocial, éprouvant l’envie de sortir d’un système qui précipite les formes de vie dans l’effondrement18. Comprendre le monde qui vient, c’est donc inverser les rapports entre soin et production. Au cours de la crise sanitaire, il est apparu que les premiers de corvée sont le centre à partir duquel le social peut tenir. Il faut donc penser la dimension restauratrice, réparatrice et utopique du soin comme une alternative à la production. Nous tenons parce que des gens tiennent à nous, établissent des relations de soin et font advenir un monde sans prédation. Ce monde est principalement porté aujourd’hui par des collectifs et mouvements écologistes et écoféministes, qui envisagent la redistribution des tâches de soin comme un nouvel usage du monde face aux violences du néolibéralisme19.
- 1. Voir Henri Pascal, Histoire du travail social en France. De la fin du xixe siècle à nos jours, Rennes, Presses de l’EHESP, coll. « Politiques et interventions sociales », 2014.
- 2. Jeannine Verdès-Leroux, Le Travail social, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Le sens commun », 1978.
- 3. « Table ronde », Esprit, avril-mai 1972, « Pourquoi le travail social ? », p. 547.
- 4. Ibid., p. 681.
- 5. Ibid., p. 698.
- 6. Ibid., p. 688.
- 7. Ibid.
- 8. Ibid., p. 694-695.
- 9. Cornelius Castoriadis, L’Institution imaginaire de la société, Paris, Seuil, 1975
- 10. Voir Michel Foucault, Le Pouvoir psychiatrique. Cours au Collège de France (1973-1974), éd., sous la dir. de François Ewald et Alessandro Fontana, par Jacques Lagrange, Paris, Seuil/Gallimard/EHESS, coll. « Hautes études », 2003.
- 11. Jacques Donzelot et Joël Roman, « 1972-1988 : les nouvelles donnes du social », Esprit, mars-avril 1998, « À quoi sert le travail social ? », p. 7.
- 12. Ibid., p. 9.
- 13. Ibid.
- 14. Ibid., p. 10.
- 15. Ibid., p. 21.
- 16. Voir Joan Tronto, Le risque ou le care ?, trad. par Fabienne Brugère, Paris, Presses universitaires de France, 2012.
- 17. Voir l’article de F. Brugère dans ce dossier.
- 18. Voir Guillaume Le Blanc, « La société des exodes », Esprit, janvier-février 2022, « L’amour des marges. Autour de Michel de Certeau ».
- 19. Voir F. Brugère et G. Le Blanc, Le Peuple des femmes. Un tour du monde féministe, Paris, Flammarion, 2022.