Do not follow this hidden link or you will be blocked from this website !

Dans le même numéro

Violence sexuelle et mutations culturelles

juillet 2011

#Divers

Pour comprendre l’onde de choc créée en France par la mise en accusation de Dominique Strauss-Kahn à New York, il faut replacer celle-ci dans une perspective historique. La prise en compte de la gravité des violences sexuelles et le changement de statut de la victime se sont opérés en plusieurs étapes, dont cet événement marque un nouveau seuil.

Trois dates permettent de baliser les transformations récentes des images de la victime dans les violences sexuelles. Elles sont plus suggestives encore pour éclairer les transformations récentes des images de la femme : 1959, l’accusation d’attentat aux mœurs portée contre André Le Troquer, ancien président de l’Assemblée nationale ; 1978, l’accusation de viol portée contre trois jeunes hommes ayant agressé deux jeunes femmes campant dans la calanque de Morgiou près de Marseille ; 2011, l’accusation d’agression sexuelle et de tentative de viol à l’égard d’une femme de chambre du Sofitel new-yorkais portée contre Dominique Strauss-Kahn, directeur du Fmi au moment de la plainte. Les faits mis en cause ne sont pas a priori semblables. Leur disparité semble même s’imposer, y compris celle de leur contexte juridique. Reste un rapprochement possible, d’autant plus important qu’il peut s’avérer révélateur. Ces faits concernent tous trois des violences sexuelles ou présumées telles. Ils profilent tous trois une manière particulière d’évoquer la victime. Ils suggèrent tous trois, au moment de l’accusation, des commentaires sur l’univers masculin et féminin. C’est ce rapprochement qu’il faut tenter d’opérer en s’en tenant au plus près des paroles et des arguments échangés.

Une affaire dans le flou

En 1959, André Le Troquer, ancien président de la Chambre des députés, est accusé dans l’affaire des « Ballets roses » : épisode largement diffusé au moment des faits où des « attentats à la pudeur » avaient été commis sur de jeunes enfants et adolescentes, danseuses recrutées par un intermédiaire véreux ; épisode retentissant aussi puisque l’ancien deuxième personnage de l’État sera condamné à un an de prison avec sursis en 1960. L’affaire a fait scandale. Les jeunes femmes âgées entre 12 et 20 ans ont été alcoolisées, droguées, soumises à des actes dont le contenu précis n’a jamais été totalement et publiquement explicité, sinon que le thème de la violence a été fortement et sourdement présent. Les auteurs ont été dénoncés, ostracisés. Le traitement des faits pourtant apparaît déjà lointain, provoquant l’opprobre en 1959, non l’horreur ou l’abomination, objets de commentaires quelquefois indulgents comme ceux de L’Express paraphrasant Corneille : leur « crime fait la honte et non pas l’échafaud1 ». Les victimes ont été étrangement absentes des débats, fillettes ou adolescentes ni décrites, ni nommées, créditées seulement d’un « grave préjudice moral2 » ou quelquefois même déclarées complices : « On ne pouvait accepter l’ensemble de leur déclaration comme “parole d’évangile3”. » Aucune allusion, il faut y insister, à quelque blessure psychique et moins encore à quelque mort intérieure des enfants et adolescentes agressées.

L’affaire a également provoqué d’insaisissables rumeurs : orgies sadomasochistes entre autres, toutes censées révéler une ambiance trouble, l’existence de plaisirs « blâmables », allusions totalement absentes du procès quoi qu’il en soit, totalement éloignées aussi de toute référence faite aux victimes.

Plusieurs traits culturels semblent ici repérables, distincts à coup sûr de ceux d’aujourd’hui : le flou relatif dans lequel la violence sexuelle peut être maintenue durant ces procès des années 1950, la « clémence » de la peine atteignant le condamné, la quasi-absence de toute prise en compte du préjudice psychologique subi par la victime. Plus encore, la victime demeure clairement soupçonnée par la presse, comme par les juges : son comportement aurait pu être « engageant ».

Mobilisations pour un procès

Situation différente, à plusieurs égards, en 1978 où trois jeunes gens sont accusés de viol commis sur deux jeunes femmes campant dans une calanque marseillaise. L’un deux sera condamné à six ans de réclusion criminelle, les deux autres à quatre ans d’emprisonnement. Les faits ont eu lieu en 1974. Le procès de 1978 est l’aboutissement d’une longue bataille juridique : les agresseurs sont d’abord inculpés de coups et blessures et traduits devant un tribunal correctionnel, avant d’être inculpés de viol et traduits devant une cour d’assises. L’accusation est menée par Gisèle Halimi plaidant au nom d’un collectif « Choisir – la cause des femmes », et mobilisant la solidarité de groupes féministes. Nombre d’arguments publiquement et juridiquement tenus bousculent les repères de 1959, même si l’âge des victimes n’est plus rigoureusement le même. Le procès a un caractère triplement novateur : dépasser la situation des personnes pour mieux désigner et promouvoir une « cause », celle de la lutte contre l’infériorisation du statut de la femme censé favoriser la relative impunité du viol, évoquer ensuite des dommages psychologiques affectant gravement les victimes, arrêter le plus précisément, dans la jurisprudence au moins, la question du consentement et du seuil de violence.

C’est la « culture » de l’accusation d’abord qui a changé. Les victimes et leurs avocats jouent un rôle qu’ils n’avaient jamais joué jusque-là, décidant d’orienter les débats, relier les faits à un problème de mœurs, dénoncer une société d’hommes dont les valeurs sont censées faire obstacle à l’appréciation du viol. Ce qui transforme le procès des accusés en « procès du viol4 » lui-même. L’initiative collective ajoute à cette remise en cause, l’association féministe se voulant partie prenante dans le débat. Ce qui crée des tensions nouvelles aussi dans l’environnement même du procès. Tumultes et affrontements occupent l’entrée du palais de justice avant d’occuper le prétoire. Gisèle Halimi est conspuée en pénétrant au tribunal, des coups sont échangés, alors que les groupes féministes affichent pancartes et calicots. Une affirmation est claire en revanche, nouvelle aussi dans sa formulation : le corps de la femme ne peut être « possédé ». Il n’appartient qu’à elle. Ce que Mariella Righini dira le plus simplement dans un article du Nouvel Observateur :

Vous avez pris d’assaut les tribunaux comme des tribunes pour crier que votre corps est à vous et que nul n’a le droit de se l’approprier impunément5.

D’où, à la même date, la proposition de loi faite par l’association « Choisir – la cause des femmes » : préciser et durcir la définition pénale du viol. Les attendus du texte évoquent une visée culturelle et sociale dénuée d’ambiguïté :

Considérant – que le viol ainsi que toutes les autres agressions sexuelles commises sur les femmes relèvent d’un rapport de force et d’agressivité de l’homme envers la femme ; – que toutes les agressions sexuelles supposent un type de rapport de domination homme-femme symptomatique d’un certain choix de société6

C’est le contenu de l’accusation aussi qui a changé. Le dommage est évalué autrement. La gravité porte sur la violence bien évidemment, mais elle spécifie fortement ses effets psychologiques et non plus seulement physiques ou sociaux. Les plaignantes usent de mots personnels et intimes longtemps ignorés des prétoires :

Le viol ça été le saccage, ça a été la destruction de nous-mêmes7.

Ce que répètent en écho leurs proches :

Elles meurent à petit feu depuis 4 ans et je me meurs avec elles8.

Ce que disent à leur manière leurs avocats :

Il leur faut vivre avec cette mort entrée à tout jamais en elles un jour de violence9.

Ce que disent encore les experts :

Quelque chose de très important a été tué en elles, peut-être le sentiment de leur valeur personnelle, de leur identité, d’être une femme10.

La référence au traumatisme intérieur, longtemps absente des propos tenus par les victimes comme par les défenseurs ou les experts, devient une des références majeures pour qualifier la gravité du crime.

C’est l’exigence sur la désignation des faits enfin qui a changé. Des actes qui n’étaient appréciés d’abord que comme « coups et blessures » par exemple sont reconnus comme « viol » grâce à la détermination des plaignantes, grâce aussi à une exigence nouvelle de précision et de définition. Des désaccords, y compris au sein des juges, se prolongent pourtant lors du procès. Le président peut entretenir le soupçon, s’interroger sur les raisons pour lesquelles les plaignantes campaient dans un endroit isolé ou étaient nues au moment des faits. Une possible séduction de leur part est même évoquée. Préjugés et archaïsmes résistent. Le procès bascule pourtant. Le thème de la violence sexuelle s’impose inéluctablement. Le seuil du non-consentement se précise tout aussi inéluctablement :

Quand une femme dit « non », il faut qu’on le comprenne une fois pour toutes, c’est « non », ce n’est pas « oui11 ».

Le procès de 1978 fait date, subvertissant définitivement celui de 1959 : la place des victimes n’est plus la même, le dommage est autrement évalué, les faits sont autrement précisés, leur contexte est autrement dénoncé, renvoyé à une société favorisant la domination masculine.

Le retentissement d’une accusation

Situation particulière en revanche, à bien des égards, avec l’accusation portée contre Dominique Strauss-Kahn en mai 2011 : les faits ont eu lieu aux États-Unis où la juridiction est différente de celle de la France, les images de prétoire autorisées outre-Atlantique se sont révélées saisissantes, la personnalité de l’agresseur présumé et celle de la victime présumée sont situées aux antipodes de l’échelle sociale accentuant en abîme leur première dissymétrie. Ces particularités sont décisives, expliquant en partie l’exceptionnel retentissement de l’accusation.

Impossible d’ignorer en tout premier lieu l’évidente disparité « juridique » et « morale » entre les États-Unis et la France. Plusieurs distances s’imposent ici : le statut très différent, dans les deux cas, de la présomption d’innocence, le retour de mécompréhensions culturelles réitérantes de part et d’autre de l’Atlantique, le choc provoqué en France par la « marche » humiliante à laquelle a été contraint un Dominique Strauss-Kahn menotté, le choc provoqué aux États-Unis par une opinion française jugée trop « conciliante » à l’égard des violences sexuelles. Cette situation spécifique a d’ailleurs été surabondamment commentée. Impossible, sur un autre plan encore, d’ignorer que le procès ne s’est tout simplement pas ouvert et que la discussion sur les faits eux-mêmes ne peut être que fragile, partielle, partiale ou limitée. Ce qui rend nombre de commentaires toujours plus révélateurs de culture sinon d’idéologie.

Il reste pourtant possible d’engager des comparaisons. Il reste possible aussi de percevoir des changements. Bien des thèmes connus en 1978 sont repris en 2011. Leur ampleur en revanche est nouvelle. L’insistance sur le dommage éprouvé par la victime présumée, d’abord. L’avocat américain de Nafissatou Diallo la dit « traumatisée, anéantie12 ». Des voix en France se sont élevées à son sujet. Les mots de Clémentine Autain par exemple :

S’il y a une présomption d’innocence à respecter – j’y tiens, et je trouve d’ailleurs que cette présomption qui ne fonctionne pas aux États-Unis est un vrai problème – avoir « de la dignité et de la décence », comme l’ont beaucoup réclamé les socialistes, c’est aussi avoir une pensée pour la victime présumée de cette tentative de viol13.

Ces mots marquent une attention toute particulière. Leur formulation est inédite : considérer que les faits seraient gravissimes s’ils confirmaient l’accusation, ce qui est évidemment prendre en compte la victime, ne suffit plus. Il faut évoquer explicitement cette victime présumée et la désigner. Ce qu’Irène Théry dit aussi autrement et avec plus de clarté : il faut une « présomption de véracité14 » pour les personnes se plaignant d’avoir été victimes de viol. Autre thème, connu encore, et repris avec une ampleur inédite : le procès du viol lui-même. L’avocat américain de Nafissatou Diallo transpose ce thème en problème international :

Madame Diallo se bat pour sa dignité en tant que femme et pour toutes les femmes et enfants dans le monde qui ont été abusés sexuellement et qui ont trop peur de dire quoi que ce soit15.

Il s’agirait même d’une croisade où Kennet Thompson, défenseur de la victime présumée, deviendrait « l’avocat des sans-voix16 ». Croisade planétaire, autrement dit, transformant les personnages affrontés en autant de symboles toujours mieux campés. Le thème n’est plus seulement celui d’une société favorisant injustement la domination masculine, il est celui d’un univers global favorisant injustement les puissants. La tentation est grande aussi, pour mieux montrer les différences entre les univers temporels, de comparer l’« accueil » de Dominique Strauss-Kahn par un fort groupe de « femmes de chambre d’hôtel » en colère, hurlant à son encontre à l’entrée du tribunal, dans les préalables du procès, le 6 juin 2011, alors que la situation était inverse en 1978, où c’étaient des hommes qui hurlaient contre les avocats de l’accusation. Mais sans doute faut-il ne pas oublier ici les différences préalables entre les univers culturels…

Pour s’en tenir au sol national, une autre nouveauté en revanche s’impose, beaucoup moins visible et pourtant beaucoup plus profonde, tapie dans le déferlement médiatique, présente comme une évidence dans les titres des articles ou sur les couvertures des magazines français : « Les femmes et l’affaire Dsk17 » (Marianne), « Anne ne l’abandonne pas18 » (Paris-Match), « La France des machos19 » (Le Nouvel Observateur). Cette nouveauté consiste à « ré-explorer » sur un mode toujours plus ample et toujours plus pressant, à l’occasion d’une affaire de violence sexuelle, le problème de la relation homme-femme : le « ré-explorer » dans toutes les pratiques du quotidien, dans tous les secteurs des institutions, comme dans tous les dispositifs de l’espace public. Nouveauté plus marquante bien sûr, lorsqu’il s’agit, comme ici, d’une affaire non jugée. La gravité présumée, la visibilité de l’accusé suggèrent le « séisme » médiatique, avant même le déclenchement du procès lui-même. Ce qui révèle tout simplement une sensibilité largement accrue à l’égard des violences sexuelles, comme à l’égard du pouvoir abusif qu’elles peuvent révéler. Ce qui explique aussi la manière dont la plupart des secteurs de la vie quotidienne ont été revisités ces dernières semaines par une presse toujours plus attentive à « la longue marche des femmes20 ». Tous les secteurs de pouvoir ont été réinterrogés : de l’entreprise à la politique, du journalisme à l’université. Le constat confirme, quoi qu’il en soit, une inégalité dont la disparité entre hommes et femmes à l’Assemblée nationale est le symbole : 113 femmes sur 577 députés.

La comparaison temporelle en revanche permet la nuance. Si ce séisme médiatique et culturel a été possible c’est que le statut de la femme, en 2011, n’est plus celui de 1978 : l’accession aux responsabilités est devenue plus évidente et normale, le partage réel du pouvoir peut exister. Les temps ont changé. Nombre de critiques favorables envers le présumé coupable, en ce mois de mai 2011, ont d’ailleurs très vite suggéré les repères d’un autre âge. Jean-François Kahn dit lui-même s’être senti « poussé à abandonner le journalisme21 » après un commentaire désolant sur les faits présumés. Autant le dire : l’affaire n’a pas provoqué en soi un déclenchement de prise de conscience. Le drame new-yorkais, ou sa gravité présumée, n’ont pas rendu plus légitime le féminisme. C’est plutôt la légitimité du féminisme elle-même qui a donné à ce drame toute sa densité. C’est elle qui rend toujours plus insupportables les obstacles, les pesanteurs, les freins opposés à l’égalité homme-femme.

*

Le survol historique de quelques décennies sur trois accusations intentées pour violences sexuelles confirme l’inéluctable marche du féminisme. Ce dont les jeunes générations d’hommes témoignent avec leurs mots tranquillement abrupts :

Pour nous ces mecs au pouvoir se comportent comme des hommes des cavernes… Se mettre dans la position de dominant c’est ringard22.

Cette dynamique est attestée encore par les condamnations pour violences sexuelles en France : le viol est le crime le plus fréquemment jugé en cour d’assises, alors que les homicides ne cessent de baisser depuis les années 1980. Cette même dynamique enfin est attestée par la sévérité accrue des cours d’assises exercée envers les violeurs : 43 % des peines infligées aux agresseurs sont supérieures à dix ans en 2008, alors que leur nombre était de 18 % en 1980. Un seul chiffre en revanche dit l’immense parcours qui reste encore à franchir23 : seules moins de 10 % des agressions sexuelles conduisent à une plainte. Honte et peur continuent d’exister.

Une affirmation féminine s’est indéniablement imposée ces dernières décennies transformant en profondeur le regard porté aux violences sexuelles. Des résistances existent encore, donnant tout aussi indéniablement un poids injuste aux traditions.

  • *.

    Auteur d’Histoire du viol, Paris, Le Seuil, coll. « Point », 2000.

  • 1.

    L’Express, 5 février 1952.

  • 2.

    Paris Presse, 11 juin 1960.

  • 3.

    Le Figaro, 10 juin 1960.

  • 4.

    Voir les remarques préalables du président de la cour d’assises d’Aix en réponse à une des plaignantes : « Ici c’est le procès des accusés pas du viol », dans « Choisir – la cause des femmes », Viol, le procès d’Aix, Paris, Gallimard, coll. « 10/18 », 1978, p. 10. Les références à cet ouvrage se feront dans la suite du texte sous le titre le Procès d’Aix.

  • 5.

    Mariella Righini, « Le prix du viol », Le Nouvel Observateur, 25 mars 1978.

  • 6.

    « Proposition de loi de “Choisir – la cause des femmes” sur les agressions sexuelles », le Procès d’Aix, op. cit., p. 413.

  • 7.

    Déposition d’Anne Tonglet, le Procès d’Aix, op. cit., p. 149.

  • 8.

    Déposition de la mère d’Anne Tonglet, le Procès d’Aix, op. cit., p. 269.

  • 9.

    Gisèle Halimi, « Le crime », le Procès d’Aix, op. cit., p. 9.

  • 10.

    Déposition du docteur F. Bonnel, le Procès d’Aix, op. cit., p. 262.

  • 11.

    Le Procès d’Aix, op. cit., p. 322.

  • 12.

    Libération, 7 juin 2011.

  • 13.

    Voir le blog de Clémentine Autain.

  • 14.

    Irène Théry, « La femme de chambre et le financier », Le Monde, 23 mai 2011.

  • 15.

    Voir Le Monde, 8 juin 2011.

  • 16.

    « L’avocat des sans-voix », Le Monde, 15 juin 2011.

  • 17.

    Couverture de Marianne, 4-10 juin 2011.

  • 18.

    Couverture de Paris-Match, 11 juin 2011.

  • 19.

    Couverture du Nouvel Observateur, 1er-8 juin 2011.

  • 20.

    « La longue marche des femmes vers l’égalité », Le Monde, 17 juin 2011.

  • 21.

    Jean-François Kahn, « Il faut admettre le droit à la connerie », Libération, 3 juin 2011.

  • 22.

    « La France des machos », Le Nouvel Observateur, 1er-8 juin 2011, p. 72.

  • 23.

    Voir A. Chemin, « Le viol, un crime très difficile à dénoncer », Le Monde, 20 mai 2011.

Georges Vigarello

Spécialiste de l'histoire de l'hygiène, de la santé, des pratiques corporelles et des représentations du corps.   L’ensemble du travail de Georges Vigarello porte sur l’histoire des représentations et pratiques du corps. Il obéit à un projet bien particulier : montrer combien ces représentations et pratiques révèlent, dans leurs trajets historiques, des changements majeurs de culture sinon de…

Dans le même numéro

État et internet : des voisinages instables

Les libertés personnelles et l'idéologie de la transparence

Comment les réseaux sociaux changent notre vie

Création et consommation : le choc numérique

Les acrobates de l'innovation