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Guy Samama, en 2010. Crédits : Judith Samama
Guy Samama, en 2010. Crédits : Judith Samama
Notes de lecture

Dans le même numéro

Disparition de Guy Samama

par

Esprit

Guy Samama (1943-2022) ne viendra plus assouvir son appétit de lecture en venant piocher dans nos cartons les services de presse qui l’intéressaient. Professeur agrégé de philosophie, il a coordonné plusieurs ouvrages à l’intention des étudiants sur le Phèdre de Platon (Les Belles Lettres, 1998), la justice (Ellipses, 2001), l’Éthique à Nicomaque d’Aristote (Ellipses, 2001), le Gorgias de Platon (Ellipses, 2003), la connaissance des choses (Ellipses, 2005). Homme de revues, il a créé la revue L’Avant-Scène Opéra et dirigé la rédaction de la revue Approches à partir de 2010, souhaitant « ouvrir une brèche » dans les débats comme l’indique le sous-titre de la revue : signalons les numéros consacrés à la voix (octobre 2011 et juin 2012), à Albert Camus (octobre 2013), à Jean- Baptiste Pontalis (décembre 2014), à l’imposture (juin 2016) et au toucher ( septembre 2021). Dans la revue Esprit, il a publié près de vingt articles, la plupart des recensions d’ouvrages, d’abord de philosophie puis de littérature. On relira avec émotion « Albert Camus : un équilibre des contraires » (Esprit, janvier 2008), « Stefan Zweig et l’Europe » (en ligne, Esprit, avril 2019) et « Du vieillir » (Esprit, juillet 2010), dont voici l’une des conclusions : « Vieillir, ce serait, à défaut d’être attractif, nous rendre attentifs à l’essentiel, en nous éloignant de la vaine agitation des hommes. »

Esprit

Dans le même numéro

Médias hybrides

Le terme de « médias » est devenu un vortex qui unifie des réalités hétérogènes. Entre les médias traditionnels d’information et les plateformes socio-numériques qui se présentent comme de nouvelles salles de rédaction en libre accès, des phénomènes d’hybridation sont à l’œuvre : sur un même fil d’actualité se côtoient des discours jusqu’ici distincts, qui diluent les anciennes divisions entre information et divertissement, actualité et connaissance, dans la catégorie nouvelle de « contenus ». Émergent également, aux côtés des journalistes, de nouvelles figures médiatrices (Youtubers, streamers, etc.). L’ambition de ce dossier, coordonné par Jean-Maxence Granier et Éric Bertin, est d’interroger le médiatique contemporain et de le « déplier », non pour regretter un âge d’or supposé mais pour penser les nouveaux contours de l’espace public du débat, indispensable à la délibération démocratique. À lire aussi dans ce numéro : Pourquoi nous n’avons jamais été européens, Les raisons de lutter, Annie Ernaux et le dernier passeur et la dernière apparition de Phèdre.