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Notes de lecture

Dans le même numéro

Les Figures de proue de la gauche sous la dir. de Michel Winock

septembre 2019

Entre Condorcet et «  Arlette  », comme on a fini par appeler Arlette Laguiller après ses multiples candidatures aux présidentielles, se succèdent vingt-huit notices sur des «  figures de proue  » de la gauche, pas seulement des politiques, mais aussi des écrivains et des intellectuels (par exemple Camus, Sartre et Simone de Beauvoir pour la période récente). Il a sans doute fallu faire des choix difficiles, et il est vain de discuter ceux qui ont été faits. Ainsi, de la période révolutionnaire, subsistent, outre Condorcet, ­Robespierre et Olympe de Gouges. Dans la planète gauchiste récente, trotskyste plutôt, a été retenue Arlette Laguiller, mais Alain Krivine aurait aussi mérité d’y figurer, et pas seulement lui. Il en va de même pour tous les partis et mouvances : ils sont représentés par quelques individus seulement. Le vaste index des noms cités compense en partie les noms absents. Le nom le plus cité est celui de Victor Hugo, avant Marx, Jaurès et d’autres. L’ordre d’apparition historique de figures n’en fait pas une histoire de la gauche en France, mais il offre un bon aperçu, malgré tout, de ses racines multiples et successives. Un cahier au centre du livre propose portraits et photos de ces trente lauréats de la France de gauche.

Perrin, 2019
480 p. 24,90 €

Jean-Louis Schlegel

Philosophe, éditeur, sociologue des religions et traducteur, Jean-Louis Schlegel est particulièrement intéressé par les recompositions du religieux, et singulièrement de l'Eglise catholique, dans la société contemporaine. Cet intérêt concerne tous les niveaux d’intelligibilité : évolution des pratiques, de la culture, des institutions, des pouvoirs et des « puissances », du rôle et de la place du…

Dans le même numéro

Le sens de l’école

Le dossier, coordonné par Anne-Lorraine Bujon et Isabelle de Mecquenem, remet le sens de l’école sur le métier. Il souligne les paradoxes de « l’école de la confiance », rappelle l’universalité de l’aventure du sens, insiste sur la mutation numérique, les images et les génocides comme nouveaux objets d’apprentissage, et donne la parole aux enseignants. À lire aussi dans ce numéro : un inédit de Paul Ricœur sur la fin du théologico-politique, un article sur les restes humains en archéologie et un plaidoyer pour une histoire universaliste.