
Le réveil écologique des étudiants
Les étudiants de grandes écoles se mobilisent sur l’écologie, mais se heurtent à une certaine inertie du monde professionnel et au caractère transversal de l’écologie.
À l’automne 2018, le « Manifeste étudiant pour un réveil écologique » a connu un succès remarqué. Lancé par des jeunes en scolarité dans les grandes écoles, mêlant filières d’ingénieurs, écoles de commerce ou de sciences politiques, il proposait à l’échelle française une logique d’empowerment habituellement plus anglo-saxonne. Face à l’urgence écologique, le texte assumait l’importance de changer le fonctionnement et les objectifs des entreprises en utilisant le levier des recrutements et en faisant des salariés des citoyens engagés. Ne plus laisser les préoccupations vertes à la porte de l’entreprise, comme on y laisse son vélo.
La dynamique a pris. Cet engagement a été signé par plus de 32 000 étudiants, au-delà des grandes écoles, dont plusieurs milliers dans les écoles de commerce (plus de 500 sur le seul campus d’Hec). Aujourd’hui, l’association à l’origine du manifeste travaille sur deux grands axes, la formation dispensée dans l’enseignement supérieur et les enjeux autour de l’emploi. Comment tester la réelle volonté d’une entreprise de mettre la transformation écologiqu