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L'université : une réforme réussie ? (entretien)

février 2012

#Divers

La loi sur l’autonomie des universités est présentée par le gouvernementcomme l’une des principales réussites du quinquennat de Nicolas Sarkozy.Qu’en est-il dans les faits ? Cette réforme a certes permis des évolutions, mais elle n’est pas allée assez loin pour donner lieu à une véritable transformationdu système universitaire français.

Esprit – Cinq ans après le vote de la loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités (Lru), il est peut-être temps d’en faire un premier bilan. Dès le départ, on constate un paradoxe dans sa conception, puisqu’il s’agit d’une loi sur l’autonomie impulsée de manière centralisée par l’État, même si elle a rencontré, dans une certaine mesure, l’amorce d’un mouvement local, caractérisé dans certaines régions par la fusion des universités. Cette loi est issue d’une succession de plans et de projets, et a donné lieu à un certain nombre de problèmes, dont on peut se demander s’ils ne proviennent pas justement de ce paradoxe fondateur : une autonomie voulue par l’État. Une telle analyse vous semble-t-elle correspondre à la manière dont vous voyez la Lru ?

Michel Lussault – Il s’agit d’un paradoxe français, qui n’est pas l’apanage du champ universitaire : en France, les libertés des administrations publiques sont toujours accordées par l’État. Ce qu’il faut se demander, c’est plutôt pourquoi les universitaires ont mis si longtemps à revendiquer une autonomie pleine et entière, qui ne doit pas être confondue avec une liberté académique strictement individuelle, voire individualiste. L’universitaire est en effet également un fonctionnaire et ne peut se contenter de profiter de sa liberté sans aucune responsabilité d’agent public.

La Lru : une réforme partielle

On présente souvent l’autonomie sous l’angle des contraintes qu’elle fait naître et des échecs qu’elle génère. Or il faudrait adopter une position radicalement opposée. La loi Lru aurait dû être votée par la gauche, car elle se situe dans la lignée d’une certaine pensée de gauche, qui date des années 1970, et qui voulait promouvoir une réalisation déconcentrée des politiques publiques, voire des formes de gestion coopérative locales, ce que devrait permettre l’autonomie des universités.

De surcroît, la plupart des problèmes qui apparaissent aujourd’hui préexistent largement à la Lru, à commencer par la question du financement. Depuis cinquante ans, on constate un sous-financement constant des universités, et il faut bien admettre que ce gouvernement a davantage financé le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche que les précédents. Il y a cependant, bien évidemment, des choses à améliorer dans cette réforme (le système électoral au sein de l’exécutif des universités, la réduction du nombre de membres du conseil d’administration…), et surtout il faudrait s’emparer de points qui n’ont pas été abordés. Le problème majeur selon moi est que la réforme du système universitaire procède en France au coup par coup, par superposition d’actions, sans véritable dessein (songeons à la mise en place successive des contrats quadriennaux, des écoles doctorales, ou à la loi d’innovation de 1999, puis au pacte pour la recherche). La Lru a le mérite d’avoir rendu une partie de ces évolutions plus cohérentes. Elle n’a pas créé l’autonomie des universités, qui existe depuis longtemps, mais a permis de la mettre effectivement en place. Mais il reste beaucoup à faire. Or le problème de fond, c’est que personne n’a vraiment de vision à long terme, de véritable modèle de l’enseignement supérieur, alors que l’usage plein et entier d’une véritable autonomie supposerait de savoir où l’on va en matière de politique publique d’éducation supérieure et de recherche.

Yves Lichtenberger – Il faut bien voir que la loi Lru s’inscrit dans une continuité, dans des changements accentuant le rôle des universités qui, pour une grande part, ont été engagés par la gauche (plans nationaux « Université 2000 » et « Université 3000 », Lmd). La Lru est avant tout un acte de décentralisation, et comme toute loi de décentralisation elle repose sur un certain constat d’impuissance de l’État à allouer ses moyens de façon pertinente à des projets de recherche et d’enseignement dont la solidité dépend beaucoup d’un dynamisme local. Au mieux, les financements spécifiques de l’État étaient ciblés sans vision de développement d’un site, voire en accentuaient les concurrences internes (jeu des réseaux et défilé des chercheurs et professeurs influents dans les cabinets et les administrations centrales !) ; au pire, on aboutissait à un saupoudrage sans effet structurant. La « loi recherche » de 2006 avait engagé une redéfinition des responsabilités accentuant le rôle d’agence de moyens des organismes de recherche et celui d’opérateur des universités. La Lru a complété cela en accentuant la capacité de management stratégique des universités (budget global incluant la masse salariale, conseil resserré). Il faut se rappeler que jusqu’alors, le ministère avait la main sur les ressources humaines de l’université, donc sur sa stratégie (le nombre de postes créés, dans quelles disciplines…). En même temps que la Lru, heureusement, les moyens ont été augmentés, mais pas à la hauteur des objectifs fixés, notamment en matière de réussite des étudiants. D’où, malgré des incitations à chercher d’autres ressources auprès des collectivités territoriales et du privé, les déficits que l’on observe actuellement1 qui sont souvent le prix d’un nouveau dynamisme. Avec l’autonomie, les universités assument mieux leurs responsabilités, créent plus de projets, et accroissent leurs besoins de financements. La Lru rend visible ce que le ministère avait l’habitude de cacher à la petite semaine.

Pour autant, en maintenant une forme statutaire unique pour toutes les universités, quelles qu’en soient les particularités et la taille, et en donnant la priorité à la question du management des établissements, la Lru est passée à côté de deux enjeux.

Celui du cloisonnement de l’enseignement supérieur, entre universités et grandes écoles, mais aussi entre universités d’un même territoire, qui ne sont souvent que de grosses facultés séparées par disciplines. En sanctuarisant les quelque quatre-vingts universités existantes, la Lru a mis un frein au mouvement de constitution des pôles de recherche et d’enseignement supérieur (Pres) engagé par la « loi recherche ». Il est frappant de voir d’un côté que le ministère s’est refusé à contractualiser les Pres et que de l’autre les établissements, universités et écoles, en ont de façon autonome poursuivi les mouvements de regroupements fusionnels et fédératifs.

Celui de la composition d’une collégialité universitaire interdisciplinaire qui se reconnaisse une responsabilité et un destin commun dans un territoire. Il est là aussi frappant de voir le ministère renforcer le rôle disciplinaire du Conseil national des universités (Cnu) et les nouveaux regroupements territoriaux s’inventer leur sénat académique (par exemple dans la nouvelle université de Lorraine).

Michel Lussault – En somme, on a trop considéré le champ universitaire exclusivement à travers l’activité de recherche, ce qui a biaisé la perspective : la recherche, c’est finalement ce qu’il y a de relativement plus facile à financer et à organiser. Ce faisant, on a plutôt laissé de côté l’enseignement, qui est le véritable parent pauvre du système universitaire, et la réflexion sur l’organisation territoriale des universités. On aurait dû pourtant s’y consacrer et réfléchir vraiment, par exemple, au rôle des Pres. Je crois que des structures fédérales pourraient apporter beaucoup, mais il faut reconnaître qu’il n’existe pas véritablement, dans les universités françaises, de culture du fédéralisme, et de confiance réelle dans le travail coopératif – ce qui pousse paradoxalement à rechercher les fusions d’établissements. Pour sortir des impasses des découpages universitaires issus des années 1970, on préfère le grand établissement en apparence centralisé à la structure coopérative et fédérale. Peut-être parce que la centralisation permet à chaque individu de faire à son gré, d’être moins lié au collectif que dans les structures locales très coopératives, qui exigent une forte implication de chacun.

Refonder la collégialité universitaire

La réforme n’implique-t-elle pas, dès lors, un véritable changement culturel ? Avant, pour schématiser, on était dans une logique d’association paradoxale entre l’individualisme et le centralisme. Actuellement, la tutelle s’est rapprochée, et est donc également devenue plus contraignante. Le travail est davantage coordonné localement, ce qui fait naître des résistances. Alors que les universitaires ont longtemps résisté au changement, ils semblent aujourd’hui majoritairement l’avoir accepté. Quelle est donc l’atmosphère, dans les universités, qui accompagne ces évolutions ?

Yves Lichtenberger – L’université est un monde de projets, très mouvant, très réactif. Les individus s’agrègent avec les uns ou les autres, parfois au niveau territorial, parfois en réseaux totalement déterritorialisés. Or, la vision d’une communauté universitaire déterritorialisée est une illusion. Ces communautés virtuelles, en réseau, sont en effet fractionnées, éphémères, en recomposition permanente au gré des projets, des affinités voire des chapelles. L’ancrage territorial, lui, oblige à se confronter aux autres, à ne pas fuir le débat, à participer à la construction d’une marque commune pour en partager les ressources. C’est pourquoi ces nouvelles universités émergeant de regroupements territoriaux sont plus de nature collégiale que communautaire, plus de nature professionnelle que corporative.

Michel Lussault – Le monde des universitaires est en réalité un univers d’acteurs indépendants et souvent en concurrence acharnée. Nombreux sont ceux qui ont dénoncé la Lru comme mettant à mort la démocratie universitaire, or je crois que cette démocratie n’a jamais réellement fonctionné, elle était largement fictionnelle, et reposait souvent sur des partages de pouvoir immuables entre des féodalités facultaires, des corporatismes statutaires, tout cela arbitré par les syndicats de personnels et d’étudiants. Au moins la Lru a mis les pieds dans ce plat.

On s’aperçoit aujourd’hui que la Lru donne des possibilités de transformation, crée un embryon de collégialité universitaire locale, qui contribue au développement des institutions. Il faudrait, bien sûr, aller beaucoup plus loin, dédisciplinariser par exemple le premier cycle et ainsi constituer de la collégialité à partir de la formation et non à partir de la discipline.

Quelles sont les chances de mettre en place un espace collégial alors qu’actuellement l’évaluation a au contraire tendance à survaloriser les disciplines, et que l’internationalisation de la recherche va de pair avec une surspécialisation grandissante ? Par ailleurs, dans quelle mesure cette internationalisation nécessaire est-elle en contradiction avec le réancrage local que favorise la Lru ?

Michel Lussault – On oppose souvent local et réseau et je crois qu’il y a là un faux problème. Les individus peuvent à la fois exister et s’épanouir dans une localité et dans des réseaux. Il est intéressant d’ailleurs de voir que ce sont souvent ceux qui militent pour la reconnaissance de l’individu pluriel qui ont le plus de mal à envisager cette pluralité dans le domaine de leur vie professionnelle. La multi-appartenance est donc tout à fait possible et même souhaitable, mais elle ne doit pas se faire par un évitement permanent des responsabilités et des engagements au service du collectif dans l’un ou l’autre des champs dans lesquels on évolue. Et il faut bien constater que souvent c’est le local qui en pâtit. Alors que c’est lui qu’il faudrait renforcer, car par ailleurs les enseignants-chercheurs excellent en général dans l’insertion dans les réseaux scientifiques ou/et disciplinaires. Le problème en France, c’est que l’on a souvent tendance à penser que l’échelon local est nécessairement médiocre et malhonnête, et le national nécessairement de qualité et vertueux. Les enseignants-chercheurs eux-mêmes survalorisent leurs relations directes avec l’État et ses instances, qui seules leur semblent garantes de l’équité, et aussi parce que cela permet à chacun de mieux gérer ses intérêts personnels, sans avoir le besoin de passer ses activités au filtre de l’implication locale, qui paraît trop contraignante. Tout cela empêche un certain nombre de questions d’émerger dans le débat public.

Cela dit, si je milite pour l’autonomie et la revalorisation de l’échelle locale, je ne suis pas favorable à ce que les universités définissent entièrement, en totale indépendance, leurs propres objectifs de formation, par exemple. C’est justement là que la puissance publique est attendue. Mais cela devrait donner lieu à un véritable débat, qui ne se limite pas au cercle des techniciens. Comment organiser la formation postbac ? Avec quels objectifs ? Il faudrait en somme associer cette définition par la puissance publique des grands méta-objectifs à celle des déclinaisons territoriales spécifiques, qui ne doivent pas être laissées de côté et qui devraient être réalisées à l’échelle des groupements métropolitain ou régional. Voilà un exemple de champ de débat qui permettrait de donner un nouveau sens au dialogue entre les établissements et les structures nationales. On pourrait ainsi éviter les impasses de type de celles des compromis établis entre le Cnu et les établissements pour les promotions des enseignants-chercheurs.

Yves Lichtenberger – Il y a beaucoup d’ambiguïtés, notamment dans la foulée des investissements d’avenir. Dans la mise en avant de l’« excellence en recherche », il s’est surtout agi de privilégier la visibilité internationale (les fameux classements) pour attirer de nouveaux enseignants, chercheurs et étudiants ou s’inscrire dans des projets dans les fronts les plus avancés de la science. Mais ce n’est là qu’une forme d’excellence qui néglige l’enseignement et les autres types de recherche, plus liées à la mise en forme des savoirs (veille scientifique, rédaction de manuels…) comme aux besoins d’un territoire en matière d’évolution de son tissu productif et de ses ressources humaines.

Enseignement, formation, territoires : les oubliés de la réforme

Les problèmes que vous décrivez sont en fait des problèmes structurels de la vie politique française, liés notamment à la gouvernance des territoires. Quels sont à votre avis les acteurs qui peuvent jouer en rôle dans les transformations que vous appelez de vos vœux ? On est en effet face au paradoxe d’un État faible, mais auquel on demande tout de même d’être stratège, sans trop savoir s’il en est encore capable.

Yves Lichtenberger – Il faut parler aujourd’hui des puissances publiques plutôt que d’une seule puissance publique. Les universités sont face à deux fractures qui pénalisent les réformes. La première, interne à l’État, sépare l’Éducation nationale de l’Enseignement supérieur, et est par exemple responsable de la faillite de la réforme de la formation des enseignants (« mastérisation ») et de la difficulté à avoir des cartes régionales lisibles de l’enseignement supérieur. La seconde sépare l’État des régions, illustré par exemple par l’aveuglement du ministère sur l’intérêt du développement des Pres, largement lié à une crainte de voir les régions, qui plus est de gauche, s’immiscer dans sa politique universitaire.

Michel Lussault – Les universités, en tant qu’institutions, sont forcément soumises aux mêmes problèmes que les autres administrations publiques. L’université n’est pas une tour d’ivoire déconnectée du reste de la société, il est donc normal d’y retrouver des questions qui renvoient globalement à la gouvernance des territoires. Je crois qu’il faudrait parvenir à faire dialoguer plusieurs acteurs institutionnels, quatre en fait, pour réussir à avoir une politique universitaire qui ait du sens, à la fois au plan stratégique national et à l’échelle territoriale. Ce « quadrilogue » impliquerait l’État, garant des politiques publiques, de leur définition et de leur suivi, les régions (le problème étant qu’elles sont souvent sous-équipées pour faire face à ce type d’enjeux et qu’elles ne sont notamment pas à l’aise avec l’affirmation des politiques métropolitaines), les métropoles (les aires urbaines qui accueillent les universités doivent en être des acteurs) et les groupements universitaires, les Pres, qui correspondent au niveau métropolitain ou/et régional.

Yves Lichtenberger – On a souvent reproché aux Pres d’être atteints de folie des grosseurs et de constituer des ensembles de taille ingérable. En fait un Pres n’est jamais plus gros que les établissements qui l’ont constitué. Il ne grossit rien, il noue des solidarités, il oblige à discuter avec son voisin avant d’aller chercher un arbitrage externe, il force à mettre sur la table des conflits que chacun taisait et réglait ailleurs en usant de ses influences. L’intérêt de regroupements territoriaux n’est pas de grossir mais de fédérer : d’un côté, l’ancrage territorial lie les missions de l’université à la population qui l’environne, missions de service autant que de rayonnement ; de l’autre, il délimite le périmètre d’une responsabilité collégiale, d’une appartenance à une collectivité de destin liée par un nom et des moyens partagés. Enfin, il est le niveau pertinent d’articulation de politiques d’enseignement et de recherche qui ne peuvent se développer dans la durée sans acteurs stables qui les assument.

Michel Lussault – Je crois que l’on a inversé l’ordre des priorités. Le but des Pres fut dès le départ de construire l’attractivité d’un site global, de travailler donc plutôt sur la recherche et le doctorat, domaines dans lesquels il n’y a pas, en fait, de désaccords majeurs sur un site. Or ce qui devrait être prioritaire, à mon sens, ce sont plutôt quatre grands chantiers qui ont été mis de côté par la loi Lru : le premier cycle, en conjonction avec le lycée (ce que l’on appelle la période « bac–3/bac+3 »), la formation tout au long de la vie (qui repose nécessairement sur un ancrage territorial), la vie étudiante (qui est un terrain totalement en friche) et les grandes orientations stratégiques de la formation.

En cette matière, il me semble qu’il faudrait passer d’une logique de continuum entre licence, master et doctorat, où une étape suivrait naturellement l’autre, à une réorganisation des cursus, qui considère ces trois étapes comme réclamant trois types de compétences différentes, ce qui ne rend pas automatique le passage de l’une à l’autre. Il faudrait aussi reconnaître que le cycle bac–3/bac+3 n’a pas du tout les mêmes besoins de formation que les niveaux master et licence. Tous ces aspects n’ont pas été traités à travers les évolutions mises en place par la Lru, qui devrait être vue seulement comme un outil parmi d’autres de la refonte du système universitaire. Le problème est qu’on a cru qu’elle était le seul instrument, qui s’opposait à tous les autres, ce qui est sans doute une erreur, il aurait fallu une démarche plus ample. On peut se demander pourquoi la Lru a-t-elle finalement été votée ? Parce qu’il y avait urgence, il fallait mettre les cadres administratifs en accord avec les pratiques et les besoins, et parce que la gauche n’avait pas su faire en son temps de propositions qui auraient pu être véritablement différentes. L’un des mérites de cette loi, qui n’est pas des moindres, est qu’elle a mis l’université au centre de l’agenda politique au cours des cinq dernières années. Il n’est pas certain, hélas, qu’il en aille de même pour les cinq années à venir, alors que la situation le réclamerait.

  • *.

    Michel Lussault est géographe, président de l’Établissement public de coopération scientifique, université de Lyon. Il est l’auteur de De la lutte des classes à la lutte des places (Paris, Grasset, 2009) et a publié dans Esprit « Le développement de l’université de Tours » (décembre 2007), michel.lussault@ens-lyon.fr ; Yves Lichtenberger est sociologue, professeur à l’université Paris-Est et ancien président de cette université. Il a récemment publié dans Esprit « Sens et valeurs du travail » (octobre 2011), yves.lichtenberger@univ-paris-est.fr

  • 1.

    Voir l’article « Autonomie des universités : la rigueur gâche la fête », Le Monde, 31 décembre 2011.