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Photo : Thought Catalog
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Bitcoin : bulle ou révolution ?

juin 2015

Après la crise des subprime en 2008, les grandes institutions financières n’ont pas été sanctionnées malgré leur rôle avéré. Les banques « trop grosses pour faire faillite » (too big to fail) sans emporter l’ensemble de l’économie ont dû être renflouées par les contribuables et le secteur en est ressorti encore plus concentré. L’impunité des dirigeants a réveillé l’indignation et l’activisme de courants hippies et libertariens : à défaut de pouvoir les punir pour leurs abus ou juguler leur caractère parasitaire, les banques devraient être éliminées en les rendant obsolètes, « comme l’e-mail a rendu caduc le service postal » (Rick Falkvinge, leader suédois du Parti pirate).

Qu’est-ce que le bitcoin ?

En janvier 2009, un certain Satoshi Nakamoto publie en ligne un article sur le bitcoin dans un anglais impeccable :

Un modèle de paiement électronique de pair à pair, permettant d’envoyer directement de l’argent d’une personne à une autre, sans passer par une institution financière.

Pendant des mois, il développe son concept et des milliers de lignes de codes pour une monnaie (coin) numérique (bit). Une monnaie qui circulerait sur internet, décentralisée – de pair à pair –, une monnaie privée – sans l’intervention ni le soutien d’un État – et virtuelle – pas de pièces ou de billets, sonnants et trébuchants ; l’argent sera gardé dans des portefeuilles en ligne (hot wallet) ou sur des serveurs hors connexion (cold storage).

Sa création monétaire n’est pas liée à la création de richesses dans l’économie ou au volume des transactions. Elle répond à un algorithme informatique, indépendant des « machinations des banques centrales » (Satoshi Nakamoto). Et puisque la monnaie n’a pas de valeur intrinsèque liée à un métal précieux ou à une contrepartie dans l’économie réelle, le droit de seigneuriage se confond avec la création monétaire : les bitcoins sont donc émis en récompense et appartiennent aux propriétaires des ordinateurs qui concourent à résoudre les calculs nécessaires1 au fonctionnement du réseau mondial de création et de circulation de l’argent. Les autres acteurs économiques peuvent en acquérir sur des marchés secondaires – des bourses d’échange, contre leurs devises nationales ayant cours légal. La taille de la masse monétaire est déjà fixée à l’avance par l’algorithme à 21 millions de bitcoins et sera atteinte en 2035. Elle ne pourra pas être augmentée, même si demain les Terriens allaient coloniser la planète Mars ou si une révolution technologique créait une nouvelle ère ininterrompue de prospérité. Comme l’or jadis, la rareté du bitcoin fera sa force.

Le bitcoin repose sur une invention clé, le block chain, une technologie qui permet d’horodater de manière infalsifiable une chaîne de données sur un grand-livre (le ledger), qui n’est pas stocké dans un serveur unique mais distribué parmi les milliers d’ordinateurs participants. Ainsi, le système fonctionne en rhizome, n’a pas de centre névralgique et ne peut être piraté ou anéanti. Puis en avril 2011, Satoshi Nakamoto tire sa révérence électronique et disparaît.

En six ans et en dépit du mystère qui enveloppe l’identité de son ou ses auteurs, le bitcoin s’est développé. En avril 2015 circulent 14 millions de bitcoins, qui représentent l’équivalent de 3 milliards de dollars ; une goutte d’eau certes, rapporté à la masse monétaire du dollar (11, 845 milliards de dollars) ou à celle de l’euro (9, 754 milliards d’euros2).

Selon un rapport du Sénat américain de mars 20143, 12 000 entreprises accepteraient d’être réglées en bitcoins, à comparer aux 29 millions de commerces dans le monde qui acceptent la carte Visa. Les consommateurs sont donc loin d’utiliser cette nouvelle monnaie, même en plein cœur de la Silicon Valley. Ainsi à San Francisco, par exemple, seuls 92 commerces acceptent le bitcoin4 et 37 à Palo Alto. Une adoption « extrêmement limitée » que note le cabinet de conseil Juniper Research, pour qui le nombre d’utilisateurs de bitcoins dans le monde va tripler en quatre ans et atteindra 4, 7 millions en 2019 (contre 1, 3 million en 20145), essentiellement parmi les professionnels de la finance6.

Comme le bitcoin a été créé en open source, plusieurs centaines d’autres « crypto-devises7 » sont aussi apparues sur le même modèle. En avril 2015, le Ripple arrive bon deuxième avec l’équivalent de 8 % de la capitalisation du bitcoin. Beaucoup de ces devises portent des noms qui dénotent la recherche d’anonymat, voire l’intention de rester en marge de la loi (Blackcoin, Darknote, Dogecoin, Ethercoin, CannabisCoin…).

En 2015, le bitcoin demeure une curiosité, qui ne vient sur le devant de la scène médiatique que lorsque advient la faillite frauduleuse de sa plus grande plate-forme d’échange et de stockage, MtGox8 (500 millions de dollars volatilisés) ou parce qu’il sert de moyen de paiement sans trace sur un « E-bay » du crime9, ayant pignon sur le Deep Web et seulement accessible aux utilisateurs du réseau décentralisé Tor.

Dans la presse spécialisée, deux camps s’affrontent. D’un côté, les sceptiques décrivent un phénomène typique de bulle spéculative10, avec un cours du bitcoin, oscillant de 15 dollars en janvier 2013 à 1 000 dollars dix mois plus tard, pour s’effondrer en janvier 2014 (– 30 % en 48 heures). Selon Bloomberg11, cette volatilité fait du bitcoin la « pire monnaie de l’année de 2014 devant le rouble russe et le hryvnia ukrainien ». De l’autre côté, les adeptes jurent que par-delà les pires péripéties, y compris l’arrestation ou la fuite de plusieurs administrateurs de la Fondation Bitcoin, censée remettre de l’ordre dans un secteur en quête de respectabilité, puis sa quasi-faillite12, le bitcoin représente un « tour de force technologique » (Bill Gates). Ils arguent que nous serions au début d’une nouvelle ère de l’internet 3.013, où la technologie du block chain jouerait un rôle révolutionnaire dans une « économie de la confiance » (Gil Luria) et de l’internet des objets14. Un indice ne trompe pas : la Khan Academy, organisation à but non lucratif, basée à Mountain View, qui se donne comme mission de « fournir un contenu éducatif de qualité, gratuit, accessible à tous et partout », consacre neuf vidéos au bitcoin15. Tropisme californien ou prophétie, les monnaies numériques ont-elles un avenir ?

Le bitcoin comme devise

La volatilité n’est que la face la plus apparente des défauts du bitcoin en tant que monnaie. Si le ou les fondateurs du bitcoin restent inconnus, il est certain qu’ils n’étaient pas des économistes férus d’histoire financière. Impossible sinon de ne pas se souvenir que l’étalon-or, dont le bitcoin s’inspire16 dans ses grandes lignes, n’était censé fonctionner en théorie que parce que les taux de change étaient fixes entre les devises et que les prix devaient théoriquement s’ajuster à la hausse et à la baisse17. Aucune de ces conditions ne se retrouve aujourd’hui dans l’économie réelle pour faire jouer au bitcoin un rôle d’étalon international.

Impossible non plus d’oublier les dures leçons du fétichisme de la monnaie et ses effets déflationnistes tout au long des siècles quand les stocks d’or n’étaient pas assez abondants pour financer le cycle économique ou au contraire, lorsque le pillage de l’or des Indiens d’Amérique et son rapatriement en Europe disloquèrent l’économie réelle espagnole par une très forte inflation. Vingt siècles d’histoire financière et cent vingt ans de pensée économique ont établi que, selon l’expression de l’économiste du xixe siècle Jean-Baptiste Say, « la monnaie est un voile » (de l’économie réelle).

Si Milton Friedman avant Satoshi Nakamoto avait écrit que « la monnaie est une chose trop sérieuse pour la laisser aux banquiers centraux18 », l’histoire financière des États-Unis, qui de 1837 à 1913 n’eurent pas de banque centrale, montre que quand l’État ne joue pas le rôle de prêteur en dernier ressort, les paniques et les scandales financiers se suivent et se ressemblent19.

En d’autres mots, la dénationalisation de la monnaie l’affaiblit parce que personne n’a plus confiance. Et c’est bien ce qui semble se produire avec le bitcoin, que les agents économiques utilisent comme intermédiaire dans les transactions, car il est moins coûteux que d’autres moyens de paiement électroniques (Visa, Paypal ou Western Union), mais qu’ils ne gardent pas comme réserve de valeur.

Ainsi, en 2015, les partisans du bitcoin mettent en avant que plus de 100 000 points de vente, dont Expedia, Microsoft, Dell, accepteraient le règlement en devise numérique20, via BitPay, GoCoin ou Coinbase. Pourtant leur enthousiasme doit être tempéré car en réalité ces multinationales convertissent immédiatement les sommes reçues en dollars21.

Le dernier point qui fait obstacle à un large développement des monnaies numériques est leur usage à des fins frauduleuses et de blanchiment. À cette critique, les partisans du bitcoin répondent que l’argent liquide a toujours servi à ne laisser aucune trace du commerce illégal et que cela n’a heureusement pas été une raison pour en interdire la circulation au sein du public. Par ailleurs, ils expliquent que l’on pourrait encadrer les transactions en bitcoin puisque par définition le ledger retranscrit toutes les transactions de manière infalsifiable et unique. Ce à quoi les autorités de lutte contre le blanchiment (Tracfin, Fincen) répondent22 que le manque de transparence, l’extraterritorialité et l’action d’agents non régulés – des dark pools ou des paradis fiscaux – rendent le risque d’activité criminelle et de fraude fiscale extrêmement élevé23. Nous pourrions ajouter que si le système bitcoin venait à offrir toute transparence aux autorités de police et de justice, les transactions illicites se déporteraient selon toute vraisemblance vers une autre monnaie numérique, créée à partir du même code en open source mais utilisant le réseau d’autres ordinateurs pour ne pas laisser de trace.

Le bitcoin comme moyen de paiement

Il n’est pas totalement surprenant que des geeks de San Francisco, épicentre de la culture hippie qui voulait changer le monde et berceau de Paypal qui a révolutionné la manière d’envoyer de l’argent à partir d’une adresse électronique, imaginent de résoudre le problème de l’exclusion des services bancaires dans les pays en voie de développement.

Dans un récent ouvrage24, Paul Vigna et Michael Casey commencent par faire un exposé sur des jeunes filles de Kaboul qui télétravaillent et sont payées en bitcoins. Puis, ils consacrent un long chapitre aux 2, 5 milliards de damnés du secteur bancaire, à qui le bitcoin pourrait donner une tranquillité financière à laquelle nous sommes tellement habitués qu’elle ne nous apparaît pas pour ce qu’elle est, un privilège de pays riche et stable.

Les auteurs remarquent toutefois que des solutions palliatives existent déjà grâce à la pénétration des téléphones mobiles à bas coût (5 dollars) jusque dans les zones les plus reculées, ce qui les amène à se demander si le bitcoin comme moyen de paiement ne serait finalement pas une solution à la recherche d’un problème. Non, répondent-ils :

Avec des variations selon les pays destinataires, les frais pour envoyer de l’argent depuis les États-Unis atteignent les 10 % ; depuis le Royaume-Uni ou d’autres pays, ils peuvent même représenter le double de cette somme. En incluant les commissions de change, la « friction » totale dans la transaction peut frôler les 30 %25.

L’utilisation de bitcoins pour les transferts internationaux permettrait de diviser les frais par dix ou par vingt ; une forme de justice sociale pour ces clients pauvres et un marché à saisir potentiellement très lucratif26.

La professeure Susan Athey de l’université de Stanford répète souvent que le problème de l’instabilité du cours du bitcoin n’en est pas un27 car il faut environ dix minutes pour effectuer une transaction en bitcoin du point d’envoi à sa réception finale. D’après elle, si les gens convertissent leur portefeuille vers leur monnaie ayant cours légal, ils se mettent à l’abri du risque de change. « Le bitcoin n’est qu’un gros tuyau. » Cela est vrai mais le sous-développement s’accompagne souvent d’une inflation galopante contre laquelle la volatilité de la monnaie numérique ne permet pas de se prémunir, à la différence de la détention de dollars ou d’euros.

Le bitcoin comme technologie

Dans un renversement de perspective qui n’est pas une boutade, Michael Casey a pu dire que « le prix du bitcoin était une distraction28 » (par rapport à l’intérêt que présentait la technologie du block chain).

Melanie Swan vient d’ailleurs d’intituler son livre consacré aux bitcoins Blockchain : Blueprint for a New Economy29. Elle explique :

La terminologie peut induire en erreur parce que les mots bitcoin et block chain peuvent être utilisés pour désigner trois concepts différents : la technologie sous-jacente du block chain, le protocole et le client au travers desquels les transactions sont effectuées ainsi que la devise numérique elle-même (l’argent) ; ou encore le concept au sens large des monnaies numériques. C’est comme si PayPal avait appelé l’internet « PayPal », sur lequel fonctionnait le protocole « PayPal » pour transférer de l’argent PayPal30.

Elle ajoute :

Le block chain apparaît comme la principale innovation technologique de bitcoin, parce qu’il représente un mécanisme de preuve sans besoin d’avoir recours à la confiance, de toutes les transactions sur le réseau31.

Tout un secteur économique pourrait naître de l’usage de la technologie du bitcoin, un peu comme l’adoption de Windows a permis de diffuser l’ordinateur personnel en créant une interface facile d’utilisation, tandis que la « salle des machines », ces lignes de codes vertes sur fond d’écran noir passaient à l’arrière-plan. Casey et Vigna parlent d’une technologie qui deviendrait un « rouage vital quoique non apparent ».

Le potentiel de cette technologie qui rend l’« argent programmable » (sans l’intervention d’un tiers) (programmable money), selon l’expression de Michael Casey, ou du block chain dénué de besoin de confiance (trustless block chain) selon la formule de Melanie Swan ont convaincu les plus aguerris capitaines d’industrie de la Silicon Valley, malgré la plongée des cours depuis début 201532, d’investir massivement dans la recherche-développement appliquée au bitcoin.

Au-delà de la sphère financière, les investissements portent sur les « contrats intelligents33 », c’est-à-dire les 21 % du Pib selon Gil Luria34 où un tiers de confiance intervient pour assurer l’exécution d’un contrat (compte de séquestre lors de l’achat d’une maison, changement de nom sur une carte grise après la vente d’une voiture etc.). La technologie du block chain pourrait faire gagner du temps aux parties et supprimer le coût des intermédiaires. Elle pourrait aussi améliorer les recours du créditeur contre son débiteur. Par exemple, dans l’internet des objets, si vous ne payez pas la traite sur votre auto, le prêteur pourrait bloquer le démarrage à distance, le propriétaire empêcher le locataire indélicat d’entrer chez lui, jusqu’à ce qu’il règle son loyer en temps et en heure…

Le 1er avril 2015, Coinbase, la plate-forme d’interface de programmation (ou Api pour Application Programming Interface) utilisée par 7 000 développeurs informatiques a levé 100 millions de dollars à la Bourse de New York pour concevoir des applications en utilisant la technologie du block chain dans des domaines aussi variés que le microcrédit international ou la vérification de réputation35.

À défaut d’envoyer les banques rejoindre Kodak dans les oubliettes du xxie siècle, les investissements dans la technologie du block chain laissent entrevoir de grandes possibilités de gain pour le consommateur dans d’autres secteurs. Toutefois, les risques en termes de suppression massive d’emplois qualifiés, d’atteinte aux libertés publiques et d’invasion de la vie privée des citoyens avec l’omniprésence de telles avancées feraient presque espérer que la technologie du block chain échoue.

  • *.

    Voir son précédent article dans Esprit, « La justice aboie, Wall Street passe », novembre 2014.

  • 1.

    Julien Pruvost et Philippine Robert, « Une monnaie chère à produire », Libération, 19 janvier 2015.

  • 2.

    Avril 2015 pour le dollar et février 2015 pour l’euro. Source : http://www.tradingeconomics.com/united-states/money-supply-m2

  • 3.

    “The Present and Future Impact of Virtual Currency : Hearing Before the Subcomm. On National Security and International Trade and Finance of the Senate Comm. On Banking”, 113th Cong. (2013), témoignage de Tony Gallippi, cofondateur de BitPay.

  • 4.

    http://coinmap.org

  • 5.

    “The Future of Cryptocurrency : Bitcoin & Altcoin Impact & Opportunities 2015-2019”, cité par Bank News du 17 mars 2015.

  • 6.

    Olga Kharif, “Stock Exchanges Are Beginning to Take Bitcoin Seriously”, New York, Bloomberg News, 27 mars 2015. Voir aussi Ryan Neal, “Finra Approves First Publicly Traded Bitcoin Fund”, Wealthmanagement.com, 4 mars 2015.

  • 7.

    Pour une liste des crypto-devises et de leur capitalisation, voir http://coinmarketcap.com

  • 8.

    Yves Eudes, « MtGox : retour sur les ratés du bitcoin », Le Monde, 14 mai 2014. Pour un récit complet de l’affaire MtGox, lire le chapitre viii, “Rise and Fall of MtGox”, dans Jose Pagliery, Bitcoin and the Future of Money, Chicago, Triumph Books, 2014.

  • 9.

    Evan Sernoffsky et al., “San Francisco Techie Is ‘Silk Road 2.0’ Mastermind, Feds Say”, San Francisco Chronicle, 6 novembre 2014.

  • 10.

    “The Bitcoin Bubble”, The Economist, 30 novembre 2013.

  • 11.

    http://www.bloomberg.com/news/articles/2014-12-22/the-best-and-worst-investments-of-2014

  • 12.

    http://bitcoinfoundation.org

  • 13.

    David Morris, “Bitcoin is Not Just Digital Currency, it’s Napster for Finance”, Fortune, 21 janvier 2014.

  • 14.

    http://www.strategie.gouv.fr/publications/demain-linternet-objets

  • 15.

    https://www.khanacademy.org/economics-finance-domain/core-finance/money-and-banking/bitcoin

  • 16.

    Nathaniel Popper, Digital Gold : Bitcoin and the Inside Story of the Misfits and Millionaires Trying to Reinvent Money, New York, Harper Collins (à paraître, mai 2015).

  • 17.

    « Qu’est ce que l’étalon-or ? », note de la Banque de France, novembre 2010.

  • 18.

    Milton Friedman, Capitalism and Freedom, Chicago, University of Chicago Press, 1962.

  • 19.

    Charles Geisst, Wall Street, a History, New York, Oxford University Press, 1997.

  • 20.

    Anthony Cuthbertson, “Bitcoin Now Accepted by 100, 000 Merchants Worldwide”, International Business Time, 4 février 2015.

  • 21.

    Jacob Davidson, “No, Big Companies Aren’t Really Accepting Bitcoins”, Time Magazine, 9 janvier 2015.

  • 22.

    http://www.economie.gouv.fr/files/rapport_monnaiesvirtuelles_web.pdf

  • 23.

    Benjamin Weiser et Matt Apuzzo, “Inquiry of Silk Road Website Spurred Agents’ Own Illegal Acts, Officials Say”, New York Times, 30 mars 2015.

  • 24.

    Paul Vigna et Michael Casey, The Age of Cryptocurrency : How Bitcoin and Digital Money are Challenging the Global Economic Order, New York, St. Martin’s Press, 2015.

  • 25.

    Ibid., p. 189.

  • 26.

    D’après une étude de la Banque mondiale de 2013, les virements internationaux vers les pays en voie de développement représentaient 410 milliards de dollars en 2013, en hausse de 9 % par an et devraient atteindre 540 milliards en 2016.

  • 27.

    Susan Athey et Ilya Segal, “An Efficient Dynamic Mechanism”, Econometrica, vol. 81, Issue 6, novembre 2013, p. 2463-2485.

  • 28.

    http://www.bloomberg.com/news/videos/2015-01-28/bitcoin-price-is-a-distraction-wsj-columnist-casey

  • 29.

    Melanie Swan, Blockchain : Blueprint for a New Economy, Sebastopol, O’Reilly, 2015.

  • 30.

    Ibid., préface.

  • 31.

    M. Swan, Blockchain, op. cit., préface. Nous soulignons.

  • 32.

    Michael Casey, “Big Names Put Cash In Bitcoin Startup 21 Inc.”, Wall Street Journal, 11 mars 2015.

  • 33.

    Kadhim Shubber, “Wall Street Analysts : Bitcoin Could Revolutionise the Non-Financial World Too”, Coindesk, 2 janvier 2014.

  • 34.

    Pour une définition de l’économie de la confiance : voir page 7 de http://www.slideshare.net/loukerner/bitcoin-2015-gil-luria-wedbush

  • 35.

    Michael del Castillo, “Coinbase Says 10 Bitcoin-Related Products are Still Largely Untapped”, Upstart Business Journal, 1er avril 2015.

Gabrielle Durana

Née en Argentine, d'une mère argentine et d'un père italien, Gabrielle Durana arrive en France, à Evry, à l'âge de six ans. Après des études à l'École Normale Supérieure en économie et gestion, elle enseigne dans le secondaire avant d'émigrer aux Etats-Unis en 2004. En 2009, elle fonde EFBA (Education Française Bay Area), association proposant des cours de français aux enfants scolarisés dans le…

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